Le sabordage (ou sabordement) est un terme de marine désignant le fait de couler volontairement un bateau par l'équipage ou un membre de l'équipage sans que les autres le sachent lorsqu'il est mandaté par l'armateur pour toucher l'assurance qui le couvre qui le contrôle et consiste à créer une ou plusieurs voies d'eau. Les moyens utilisés peuvent être l'ouverture de vannes ou de sas, ou bien la création d'une ouverture dans la carène en dessous de la ligne de flottaison à l'aide d'outils ou d'explosifs.
Dans la marine de guerre, le sabordage évite qu'un navire passe entre les mains de l'ennemi et permet à l'équipage d'échapper à la capture, il peut aussi servir à se débarrasser d'une prise que l'on ne veut conserver, comme dans le cas de la piraterie. Le sabordage sert aussi à obstruer un passage, à se débarrasser d'un navire en fin de vie ou à créer un récif artificiel.
En 1519, le conquistador espagnol Hernán Cortés, dans sa campagne contre l'Empire aztèque, ordonna à ses hommes de saborder leurs navires afin d'éliminer toute velléité de désertion ou de retraite car certains avaient essayé de s'enfuir à Cuba sur les ordres du gouverneur de l'île Diego Velázquez de Cuéllar. Son compagnon et chroniqueur Bernal Díaz del Castillo écrit ainsi : « nous ne pouvions attendre d'aide ou de secours que de Dieu car nous n'avions désormais plus de vaisseaux pour faire marche arrière ». En outre, le signal envoyé à Moctezuma II était que les envahisseurs ne se retireraient pas en cas de revers et qu'une bataille sanglante risquait d'être livrée ; le roi aztèque laisse donc les conquistadores entrer dans la capitale Tenochtitlán sans livrer combat.
Le , le croiseur allemand Dresden est recherché à la suite de la bataille des Falklands par la Royal Navy. En rade à l'île de Mas a Tierra, il est découvert par les navires britanniques et de la classe Monmouth et se saborde après un échange de tirs symbolique et la fuite de son équipage.
Le , la marine de guerre britannique lance une attaque contre le port de Zeebrugge qui sert de base de sous-marins à la marine allemande.
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vignette|400x400px|Carte des participants à la Seconde Guerre mondiale en 1945 (en vert les Alliés, en bleu les pays de l'Axe). Les Alliés de la Seconde Guerre mondiale sont l’ensemble des pays qui s’opposèrent formellement aux forces de l’Axe durant la Seconde Guerre mondiale. Lors de la phase finale du conflit, à partir de , ces pays étaient souvent désignés du nom de Nations unies, mais aujourd’hui ce nom se réfère à l’Organisation des Nations unies qu’ils fondèrent après la guerre.
vignette|Les porte-avions sont généralement les bâtiments majeurs des marines hauturières. Capital ship (navire capital ou bâtiment majeur) désigne en anglais la catégorie des bâtiments les plus importants d'une marine de guerre, dont la simple présence peut influencer le cours d'une bataille et faire la différence entre la victoire ou la défaite ; ce sont donc les plus puissants bâtiments de combat de sa flotte. Le capital ship appartient au type de bâtiment à partir duquel s'ordonne l'ensemble de la flotte ; il constitue son épine dorsale et les pièces maîtresses d'une force navale.
Un navire transport de troupes, comme son nom l'indique, est un bâtiment qui transporte des militaires aussi bien en temps de paix ou de guerre. Ce type de navire est comparable à un paquebot, mais il est conçu (ou ré-aménagé) pour le transport de soldats. Ce type de navire n'est pas à confondre avec les chalands de débarquement ou avec un transport de chalands de débarquement. Si ces navires ne sont, au départ, que des navires civils loués ou réquisitionnés, et plus ou moins aménagés, ils donneront lieu à l'apparition de navires spécialisés dans ce rôle.