Résumé
L'électrochromisme est la propriété démontrée par certaines espèces chimiques de changer de couleur de manière réversible lorsqu'une charge électrique leur est appliquée, et ce durant un temps court (alimentation électrique par impulsion). Ce changement de couleur est en lien avec le phénomène d'oxydo-réduction. La réversibilité est obtenue lors de l'inversion de la polarité de la tension. L'électrochromisme bénéficie d'un effet mémoire, c'est-à-dire que la couleur obtenue reste la même y compris lorsque la source de tension est déconnectée. Au cours de la réaction d'oxydoréduction, la valence de certaines espèces chimiques va être modifiée et c'est lors de cette modification que le changement de couleur aura lieu. Un matériau électrochrome répond à cette dernière caractéristique. Les travaux de référence les plus connus sur l’électrochromisme sont ceux de Deb publiés en 1969, et d’autres travaux donnant plus de précisions sur l’oxyde de tungstène WO3 en 1973. Toutefois, les premiers travaux sur les composés électrochromes, et plus particulièrement le bleu de Prusse commencèrent dès 1704 avec Diesbach. Le bleu de Prusse était plutôt utilisé en tant que colorant. Les premiers travaux sur le changement de couleur de l’oxyde de tungstène apparurent en 1815 avec Berzelius, et ce lors d’une réduction par passage d’un flux d’hydrogène sec. Des travaux similaires ont été entrepris par Wöhler en 1824, mais cette fois avec du sodium métallique. D’autres équipes ont travaillé sur l’oxyde de tungstène : Kobosew et Nekrassow en 1930, Brimm en 1951. Dans les années 1960, la première compagnie à rechercher une possible exploitation aux matériaux électrochromes est la division néerlandaise de Philips. Ils travailleront sur l’utilisation des viologènes. Il s’ensuivra un premier brevet en 1971 ainsi qu’un article scientifique en 1973. On peut retrouver un historique plus détaillé sur l’électrochromisme dans les travaux de Kmetz, et ceux de Faugnan et Crandall. On peut classifier les matériaux électrochromes en deux catégories : les composés organiques et les composés inorganiques.
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