vignette|Ignacy Sachs à Brasilia en 2004. Ignacy Sachs, né à Varsovie (Pologne) le et mort le à Paris, est un professeur français de socioéconomie considéré comme l'un des plus réputés, connu dans le monde entier en tant que pionnier dans le champ de l'écodéveloppement et du développement durable, ayant grandi au Brésil, installé en France, et ayant vécu aussi en Inde. Il propose un développement conciliant la protection des ressources naturelles et de l'environnement, la lutte contre le changement climatique et le progrès socioéconomique, avec une économie au service des Hommes. Il est directeur d'études à l'EHESS. Il a écrit une quarantaine d'ouvrages traduits dans de nombreuses langues. Ignacy Sachs a, dès 1972, à la conférence de Stockholm, alors qu'il était conseiller spécial du secrétaire Général de l'ONU, prévu dans son rapport d'étude, que le développement économique effréné conduirait inéluctablement à une catastrophe écologique planétaire. Vingt ans plus tard, en 1992, il était activement présent à la conférence de Rio. Se définissant comme « écosocioéconomiste », il a développé une approche combinant politique sociale, préservation de l’environnement et développement économique. En 1973, il crée à l'EHESS à Paris le Centre international de recherche sur l'environnement et le développement, un laboratoire d'économie mettant en œuvre cette approche, et qu'il a dirigé pendant 14 ans. Ignacy Sachs est considéré comme l'économiste précurseur du développement durable. Par ailleurs, Ignacy Sachs a deux autres domaines d'expertise reconnus mondialement : l’économie du Brésil, pays qui l’a accueilli avant son arrivée en France ; celle de l’Inde où il a soutenu sa thèse de doctorat. Il a enseigné à l’École des hautes études en sciences sociales, à Paris. (1990). Initiation à l'écodéveloppement, Privat, Toulouse – 1981. L'écodéveloppement, Syros - . Capitalismo de Estado e Subdesenvolvimento: Padrões de setor público em economias subdesenvolvidas, Petrópolis : Vozes, 1969. Ecodesenvolvimento : crescer sem destruir, trad.
Florence Graezer Bideau, Peter Bille Larsen