Raoul Salan, né le à Roquecourbe (Tarn) et mort le à Paris, est un militaire français. Son état de service porte de à , année où il prend sa retraite. Il participe au putsch des généraux en . Il est également le chef de l'Organisation armée secrète (OAS), qui lutte pour le maintien du statu quo de l'Algérie française. Condamné à la prison à perpétuité, il est amnistié en et réintégré dans le corps des officiers. Raoul Salan passe à Roquecourbe une enfance paisible, à la campagne. Son père ayant accepté un poste de fonctionnaire à Nîmes comme chef de poste des contributions indirectes, il est élève du lycée de Nîmes et obtient une bourse nationale. Il entre à Saint-Cyr avec une dispense d'âge en 1917. Alors qu'il revient en métropole en avril 1937 avec son fils ainé Victor, né hors mariage le à Muong-Sing (Laos), sur le paquebot Chenonceaux, Raoul Salan fait la connaissance de Lucienne Bouguin, une fille d'hôteliers de Vichy, alors séparée de son mari plus âgé, un administrateur colonial. Salan l'épouse en mars 1939, à presque 40 ans. Le couple a deux enfants, Hugues (né le à Dakar, Sénégal, qui meurt un an plus tard, le , à Alger) et Dominique (née le à Hanoï). Cette dernière a été rapatriée en France en septembre 1946, sur le paquebot Maréchal Joffre. Son frère, Georges Salan, ancien résistant et militant communiste, médecin de profession, voit son cabinet nîmois plastiqué par un commando de l'OAS, le . Selon sa fille, les modèles du général Salan sont le général Charles Mangin et le maréchal Joseph Gallieni. Engagé pour la durée de la guerre le , il est admis à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr le dans la promotion La Fayette. Sorti aspirant le , il est affecté au régiment d’infanterie coloniale (RIC) à Lyon le . Chef de section à la , il participe aux combats dans la région de Verdun (Saint-Mihiel, Les Éparges, Fort de Bois-Bourru, Côte de l’Oie, Cumières-le-Mort-Homme). Il est cité à l’ordre de la brigade par l’ordre en date du . Il est affecté à l’armée d’occupation en Allemagne jusqu’en , puis il retourne à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr le .