Concept

Sejong le Grand

Résumé
Sejong le Grand (), né le et mort le , est le quatrième roi de la dynastie coréenne Joseon, de 1418 à 1450. C'est lui qui est à l'origine du Hunminjeongeum, les Sons corrects pour l'éducation du peuple (que l'on appelle hangeul de nos jours), alphabet destiné à remplacer le système d'écriture chinois utilisé dans le pays à l'époque mais jugé bien trop complexe. Les historiens confirment qu'il serait le seul à l'origine de l'alphabet national coréen, le hangeul, puisque les chroniques de l'époque indiquent que les savants lui reprochèrent de l'avoir rédigé seul et en secret. En effet il était très probablement l'homme le plus apte en matière de phonétique, il envoya treize fois ses savants consulter un grand phonéticien chinois exilé à la frontière sino-coréenne pour leur faire entendre raison. Selon Louis-Jean Calvet, . Fils du roi Taejong, il devient le Grand prince Chungnyeong (충녕대군, 忠寧大君) à dix ans et épouse une fille de Sim On (심온, 沈溫), connue sous le nom de Sim-ssi, et qui devient plus tard la princesse consort Soheon (소헌왕비, 昭憲王妃). vignette|gauche|La chanson des dragons volants (1445) Certains indices incitent à lui attribuer le seul mérite de l’invention du hangeul. Pour certains, il s’est fait aider de parents ou de lettrés. Cependant, la majorité des lettrés, formés à l’utilisation des caractères chinois, les hanja, se sont opposés à l’introduction du nouvel alphabet. On lui attribue aussi l’invention d’une mesure des pluies, d’une horloge à eau et d’un cadran solaire. Tous ces objets sont développés dans son palais par l'inventeur Jang Yeong-sil. Suivant les principes du néo-confucianisme, Sejong est également un roi humaniste, qui introduisit trois degrés de justice, avant que le jugement soit définitif, et qui interdit les punitions brutales ou cruelles, comme la flagellation. Ses écrits sont également estimés : il a composé le célèbre Yongbi Eocheon Ga (« Chansons des dragons volants ») en 1445, Seokbo Sangjeol (« Épisodes de la vie de Bouddha ») en , Worin Cheon-gang Jigok (« Chansons du clair de lune sur des milliers de rivières ») en , et son œuvre majeure qui fait référence, Dongguk Jeong-un (un dictionnaire de prononciation sino-coréenne) en .
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