Essai sur l'inégalité des races humaines est un essai d'Arthur de Gobineau paru en 1853 pour la première édition, partielle, visant à établir les différences séparant les différentes races humaines, blanche, jaune et noire. Il est édité en entier pour la première fois en 1855.
La valeur de l'ouvrage est très contestée étant considéré comme un ouvrage raciste mais, pour certains spécialistes de Gobineau, ce n'est pas le cas, le titre portant ombrage à l’œuvre littéraire. Jean Boissel parle de .
LEssai sur l'inégalité des races humaines est un long ouvrage mêlant assertions scientifiques et préjugés populaires. Bien que son but soit de « faire entrer l’histoire dans la famille des sciences naturelles », le caractère scientifique de l'ouvrage est à nuancer fortement en ce que le point de départ de la réflexion de Gobineau, clairement revendiqué, est l'histoire du monde telle qu'elle est décrite dans l'Ancien Testament : il passe en revue l'histoire ancienne et sa succession de peuples et de civilisations à l'aune du critère unique des trois races noire, jaune et blanche, qu'il définit succinctement au début de l'ouvrage par quelques considérations essentiellement physiologiques et psychologiques.
Le mélange des races est pour Gobineau le moteur de l'histoire. Tout est réductible à cette cause comme il le souligne lui-même :
je ne me dissimule pas non plus que la libre action des lois organiques, auxquelles je borne mes recherches, est souvent retardée par l'immixtion d'autres mécanismes qui lui sont étrangers. Il faut passer sans étonnement par-dessus ces perturbations momentanées, qui ne sauraient changer le fond des choses. À travers tous les détours où les causes secondes peuvent entraîner les conséquences ethniques, ces dernières finissent toujours par retrouver leurs voies. Elles y tendent imperturbablement et ne manquent jamais d'y arriver
Gobineau analyse chaque peuple un à un, en expliquant ses réussites ou ses échecs selon la prédominance de tel ou tel élément ethnique en son sein ; en réalité, sa vision ethnologique est marquée par une hiérarchie des races rarement dissimulée.
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vignette|Femme suisse de « type nordique », selon l'ouvrage d', Man, Past and Present (1899). La « race nordique » était un concept anthropologique qui a marqué le et la première moitié du . Ce concept est aujourd'hui considérée comme idéologique et non scientifique. vignette|Répartition des différentes « races »de l'Europe, selon Madison Grant dans son ouvrage The Passing of the Great Race (1916). Le groupe ethnique nordique se présente comme une subdivision des Européens ou des Blancs; elle était l'une des "races" du groupe Caucasoïde.
Nordicism is an ideology which views the historical race concept of the "Nordic race" as an endangered and superior racial group. Some notable and seminal Nordicist works include Madison Grant's book The Passing of the Great Race (1916); Arthur de Gobineau's An Essay on the Inequality of the Human Races (1853); the various writings of Lothrop Stoddard; Houston Stewart Chamberlain's The Foundations of the Nineteenth Century (1899); and, to a lesser extent, William Z. Ripley’s The Races of Europe (1899).
vignette|Un crâne humain et un appareil de mesure de 1902. La craniométrie est une pratique qui s'est développée au et qui étudie les mensurations du crâne des « races humaines », selon la définition de l'Histoire des sciences (1957). Elle est une sous-discipline de la craniologie. Historiquement, elle se distingue de la phrénologie, ou cranioscopie, qui était une tentative ancienne de localiser des fonctions cérébrales (en fait des traits de caractère, des vices et des vertus) dans le cerveau, et de la physiognomonie, qui est l'étude des traits du visage.
Cet exposé examine les liens entre la croissance économique et le bonheur, la pauvreté, les inégalités, l'utilisation des ressources naturelles, les équilibres budgétaires, le chômage, etc. pour conclure sur le besoin de croissance.
Les travaux sur la ville n'ont fait que peu de place à une "dimension genre" des inégalités et des différenciations (Coutras, 1996; Jaillet, 2004). Notre objectif est précisément ici de combler une partie de cette lacune. Ce papier s’inscrit dans la continuité de nos travaux effectués au sein de l’action de coopération scientifique européenne COST A341.