L'archéologie processuelle ou processualisme (aussi appelée New Archeology, c'est-à-dire « nouvelle archéologie ») est un courant de pensée né dans le monde anglo-saxon à la fin des années 1950 et qui s'est développé dans les années 1960 sous l'impulsion d'archéologues tels que Lewis Binford, Colin Renfrew ou encore David L. Clarke.
Cette « nouvelle » archéologie processuelle, qui se constitue en réaction à l'approche historico-culturelle, vise à imposer dans le domaine de l'archéologie la méthode hypothético-déductive et à instaurer un nouveau paradigme établi sur quelques piliers théorique comme le fonctionnalisme et l'écologie culturelle, afin de mettre en avant les processus culturels, économiques ou sociaux qui régissent les sociétés et les individus. Très féconde et novatrice, l'archéologie processuelle a aussi été rapidement en proie aux critiques de divers horizons qui se rassembleront autour d'un nouveau courant, l'archéologie post-processuelle ou post-moderne.
L'archéologie processuelle est avant tout un courant de pensée qui s'est construit en opposition à d'anciennes conceptions. La « nouvelle archéologie » conteste avant tout chose l'approche historico-culturelle dont l'objectif était d'identifier, de catégoriser et de rapprocher des artefacts dans le temps et l'espace afin de définir des cultures archéologiques ; or de nombreux archéologues ont mis en exergue les limites de cette méthode et ont préféré opter pour une autre vision de l'archéologie qui ne serait plus seulement une discipline de classification mais une science permettant d'étudier des domaines jusque-là inexplorés. Cet iconoclasme et cette volonté de nouveauté sont comme un produit du contexte bien particulier des années 1960. Ainsi l'archéologue Christopher Chippindale de l'université de Cambridge écrivait que le processualisme faisait écho à Woodstock ou aux événements de Mai 68 et que, plus profondément, cette manière de faire table rase du passé s'inscrivait dans la mentalité hippie qui voulait que .
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vignette|350px|Fouilles archéologiques. vignette|350px|Théâtre romain, Alexandrie, Égypte, découvert par accident en 1960 par l'expédition polonaise égyptienne à Kom el-Dekka. L' est une discipline scientifique dont l'objectif est d'étudier l'être humain à travers l'ensemble des vestiges matériels (artéfacts et ) ayant subsisté au cours des siècles. Provenant de fouilles ou non, ces vestiges sont de nature variée : outils, ossements, poteries, armes, pièces de monnaie, bijoux, vêtements, empreintes, traces, peintures, bâtiments, infrastructures, etc.
La culture matérielle est l'aspect physique de la culture dans les objets et l'architecture qui entourent les gens. Il inclut l'usage, la consommation, la création et le commerce d'objets, ainsi que les comportements, les normes et les rituels auxquels ces objets participent. Ce terme est couramment utilisé dans les études archéologiques et anthropologiques, en se concentrant particulièrement sur les preuves matérielles qui peuvent être attribuées à la culture, dans le passé ou dans le présent.
Culture-historical archaeology is an archaeological theory that emphasises defining historical societies into distinct ethnic and cultural groupings according to their material culture. It originated in the late nineteenth century as cultural evolutionism began to fall out of favor with many antiquarians and archaeologists. It was gradually superseded in the mid-twentieth century by processual archaeology.
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