Les de 1274 et 1281 sont des opérations militaires majeures entreprises par Koubilaï Khan pour conquérir l'archipel japonais après sa conquête de la Corée.
Malgré leur échec, ces tentatives d'invasion ont eu une grande importance historique ; elles marquent le terme de l'expansion mongole et restent des événements de dimension nationale dans l'histoire du Japon : elles sont ce que le Japon a connu de plus proche d'une invasion dans les années en dehors de l'épisode des navires noirs en 1853, liée à la politique de la canonnière des États-Unis qui marque la fin de l'ère Edo et à la signature de traités inégaux, et de l'occupation américaine du Japon après la Seconde Guerre mondiale. De nombreuses œuvres de fiction y font référence ; on peut aussi remarquer que ce sont les premières circonstances où le terme de kamikaze (« vent divin ») a été utilisé.
En 1231, les Mongols envahissent la Corée, et après trente ans de guerre, la Corée signe un traité en faveur de la dynastie Yuan, fondée par le Mongol et empereur de Chine Koubilaï Khan en 1260, il installe sa capitale en 1264 à Qanbaliq (aujourd'hui Pékin) pris aux Khitans quelques décennies auparavant.
Deux ans plus tard, les Mongols envoient des émissaires au Japon, demandant aux Japonais de se soumettre à la loi mongole ou de faire face à une invasion.
D'autres émissaires sont envoyés en 1268, revenant les mains vides comme leurs prédécesseurs. Tous ces émissaires rencontrent le chinzei-bugyō, ou « Commissaire à la défense de l'Ouest », qui transmet le message au shogun à Kamakura, et à l'empereur à Kyōto. À la suite de cela, un certain nombre de messages sont envoyés par des émissaires coréens et mongols.
C'est le fait que les samouraïs du shogunat de Kamakura ont récemment pris le contrôle du Japon et n'ont aucune connaissance en politique étrangère qui détermine leur réaction. En effet, alors que la Cour impériale de Kyōto envisage de céder à la menace, le jeune shikken Hōjō Tokimune refuse fermement, appuyé par des moines bouddhistes qui ont séjourné en Chine.