Jean-Marie Klinkenberg | EPFL Graph Search

Jean-Marie Klinkenberg, né le à Verviers (Province de Liège), est un linguiste et sémioticien belge. Professeur à l'université de Liège, Jean-Marie Klinkenberg y a enseigné les sciences du langage, et spécialement la sémiotique et la rhétorique, mais aussi les cultures francophones. Il a développé une partie de ses travaux rhétoriques et sémiotiques au sein du Groupe μ. Titulaire d'une maîtrise en philologie romane (1967), docteur d'État en philosophie et lettres (1971), J.-M. Klinkenberg a été chercheur (1967-1968), assistant (1968-1972), maître-assistant (1973-1979), professeur (1979-1991) puis (depuis 1991) professeur titulaire à l’Université de Liège (Belgique) où il occupait la chaire de « Sémiologie et rhétorique ». Il a également été président du Centre d’études québécoises de Liège, le plus ancien d’Europe, et a créé à l'Université de Liège un Centre d’études de la littérature francophone de Belgique. Il rejoint le Groupe μ dès ses débuts, en 1967. Il a été professeur visiteur à Tel-Aviv, Mexico, Urbino, São Paulo, Montréal, Jyväskylä, Turin. Titulaire à trois reprises d'une Chaire Francqui (1995-1996, 1999-2000, 2000-2001), il est également expert au CNRS, au FNRS/NFWO belge, à l'AUF et dans diverses institutions scientifiques belges, françaises, canadiennes ou internationales. Il est membre du Conseil de rédaction de nombreuses revues scientifiques ou collections. Il est également président de l' International Association for Visual Semiotics et consultant permanent près les éditions Larousse. Il est membre de l'Académie royale de Belgique et du Haut Conseil de la Francophonie. En 2010, Jean-Marie Klinkenberg devient professeur émérite, mais continue à exercer ses autres fonctions (comme la direction de la doyenne des revues de linguistique française, Le Français moderne). Cette année-là, ses collaborateurs organisent un colloque international « Valeurs et variations. Autour des travaux de Jean-Marie Klinkenberg », deux ans après avoir organisé un colloque « Le Groupe μ. Quarante ans de recherche collective ».

La Suisse en raffinerie : histoire et enseignements d’une entrée contestée dans la société du pétrole

Nicolas Christophe Chachereau

Au tournant des années 1960, la construction de plusieurs oléoducs et raffineries de pétrole est projetée en Suisse. Ces nouvelles infrastructures renforcent et accélèrent l’explosion de la consommation de produits pétroliers. Or, loin d'être unanimement acceptés et célébrés, ces projets sont controversés en matière politique, sociale et environnementale. Pourquoi ces contestations ? Comment celles-ci ont-elles été désamorcées ? En répondant à ces questions, on peut dévoiler les choix et les intérêts qui ont mené à notre société organisée autour des hydrocarbures − et ainsi éclairer la transition environnementale discutée aujourd'hui.

2022

Synergies au service de la régénération urbaine

Dans un contexte de lutte contre le mitage du paysage, les questions relatives à la régénération urbaine occupent une place incontournable. Parmi les stratégies de transition territoriale figure notamment la création de nouveaux quartiers urbains à proximité immédiate d’arrêts – existants ou futurs – de transports publics. Ce type de démarche représente un défi non seulement en termes de formalisation du projet, mais aussi de gestion des interactions entre de multiples acteurs publics et privés. Les synergies et partenariats expérimentés dans le cadre du développement du quartier Oassis à Crissier se révèlent particulièrement emblématiques de la nécessité d’intégrer ces enjeux opérationnels à la dynamique du projet.

2021

"Addio Lugano bella". Revalorisation de trois fragments de la ville de Lugano et de son espace public

Francesca Bianchi

La périphérie de la ville de Lugano, loin du lac et du centre historique, se caractérise par un espace public amorphe et discontinu, souvent le résultat de constructions se trouvant au centre des parcelles. Pour contraster ce phénomène, le projet propose trois interventions différentes dans la ville. Le premier projet concerne le réaménagement d’un îlot pour permettre une nouvelle circulation. L’îlot peut être traversé de plusieurs cotés et depuis le fleuve, il est possible de rejoindre directement le nouveau jardin potager. Celui-ci se trouve entre les murs de l’ancienne déchèterie de la ville et il est entouré par un portique continu en bois, sous lequel le visiteur peut contempler la végétation qui pousse. Un peu plus loin, dans la cour d’un complexe qui accueille des logements et un garage, le deuxième projet propose une nouvelle façade pour la ville. Cette nouvelle structure en brique redéfinit les limites d’intérieur et d’extérieur de la cour existante et introduit une terrasse collective à tous les étages, connectée avec un nouvel ascenseur, actuellement inexistant. Le troisième projet complète un îlot de plusieurs immeubles et revalorise sa cour intérieure, actuellement utilisée comme parking. Le nouvel immeuble se caractérise par sa verticalité et sa composition typologique. Le séjour, qui se trouve dans la partie en maçonnerie, est directement lié à la salle à manger et à la terrasse qui se trouvent sur une structure métallique légère et transparente.

2020