Les massacres hamidiens renvoient à la première série d'actes criminels de grande ampleur perpétrés contre les Arméniens de l'Empire ottoman. Ils eurent lieu entre 1894 et 1896 sous le règne du sultan Abdülhamid II, connu en Europe sous le nom de « Sultan Rouge » ou encore de « Grand Saigneur ». Le qualificatif fait référence au nom du sultan Abdülhamid II sous le règne duquel eurent lieu ces massacres. Bien que l'historiographie traditionnelle occidentale tende à lui attribuer ces massacres, le sultan en personne ne les a jamais commandités, le caractère spontané de ces tueries étant le résultat d'une action populaire et réactionnaire soutenue et/ou organisée par les milices locales. Les massacres ont visé principalement les Arméniens, mais ont touché également des chrétiens syriaques, comme à Diyarbakır où la tuerie fit .
Les massacres commencèrent en 1894 pour gagner en ampleur dans les années 1894-1895 et diminuer progressivement en 1897 devant la pression exercée par les condamnations internationales. Le nombre des victimes arméniennes n'est pas connu avec exactitude et se situerait selon les auteurs entre .
L'hostilité envers les Arméniens se nourrit de la position de plus en plus précaire de l'Empire ottoman au cours du dernier quart du . Les Ottomans ont perdu les Balkans et doivent affronter des courants nationalistes exigeant l'autonomie, voire l'indépendance. Les Arméniens luttent depuis le début des années 1870 pour obtenir des réformes civiles et fiscales et d'une façon générale pour l'égalité des droits avec les musulmans. Les dirigeants ottomans y voient une menace pour le caractère islamique de l'empire et pour son existence même.
La victoire russe lors de la guerre de 1877-1878, associée à la crise financière que subit l'empire depuis 1873 et qui place celui-ci sous la quasi-tutelle fiscale des puissances occidentales suscitent des espoirs de libération chez les Arméniens. Mais le congrès de Berlin maintient la majorité des territoires arméniens sous le joug ottoman.
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La Turquie, en forme longue la république de Turquie, Türkiye et Türkiye Cumhuriyeti , est un pays transcontinental situé aux confins de l'Asie et de l'Europe. Elle a des frontières avec la Grèce et la Bulgarie à l'ouest-nord-ouest, la Géorgie et l'Arménie à l'est-nord-est, l'Azerbaïdjan (Nakhitchevan) et l'Iran à l'est, l'Irak (Gouvernement régional du Kurdistan) et la Syrie à l'est-sud-est. Il s'agit d'une république à régime présidentiel dont la langue officielle est le turc.
LArménie (en Հայաստան, Hayastan), en forme longue la république d'Arménie (en Հայաստանի Հանրապետություն, Hayastani Hanrapetut’yun), est un État-nation unitaire, démocratique et multipartite Située dans la région du Petit Caucase, en Asie occidentale, cette ancienne république socialiste soviétique possède des frontières terrestres avec la Turquie à l'ouest, la Géorgie au nord-nord-ouest, l'Azerbaïdjan à l'est et l'Iran au sud-est, mais aucun accès à la mer.
Le vilayet de Diyarbekir (en turc ottoman : لايت ديار بكر, Vilâyet-i Diyarbakır) est un vilayet de l'Empire ottoman. Créé en 1867, il disparaît en 1922. Sa capitale est Diyarbakır. En 1867, dans les réformes administratives du tanzimat, l'eyalet ou pachalik de Diyarbakır est transformé en vilayet éponyme. En 1879, le nord-ouest du vilayet (Elâzığ, Malatya) est détaché pour former le vilayet de Mamouret-ul-Aziz. Dans la période des massacres hamidiens, la région a connu les massacres de Diyarbakır (1895) (en) visant les chrétiens arméniens et assyriens.