613 Commandements613 commandements (תרי"ג מצוות Tarya"g mitzvot) sont, selon la tradition rabbinique, contenus dans la Torah. La tradition selon laquelle le Pentateuque comporterait 613 prescriptions apparaît à l’ère des docteurs du Talmud et leur décompte précis à l’ère des gueonim. Aux azharot, pièces liturgiques énumérant chacune selon son inspiration les commandements, font suite les Sifrei Hamitzvot qui les cataloguent. Le plus célèbre d’entre ceux-ci, composé par Moïse Maïmonide, suit une distribution arbitraire tandis que le Sefer Hahinoukh les agence selon les lections hebdomadaires.
Mont du TempleLe mont du Temple (en hébreu הר הבית, transc. har ha Bayit) est le lieu le plus sacré du judaïsme. C'est le site sur lequel se trouvait le temple de Jérusalem, détruit en 586 par Nabuchodonosor II et en 70 par l'empereur Titus. La partie occidentale des murs monumentaux, bâtis par Hérode pour agrandir le site, serait le seul vestige du temple de Jérusalem et constitue le Mur occidental (Kotel) ou mur des Lamentations. Aujourd'hui, l'esplanade des Mosquées occupe la majeure partie du mont du Temple avec deux monuments majeurs de l'islam : la mosquée al-Aqsa et le dôme du Rocher.
PiyyoutUn piyyout (au pluriel piyyoutim, en hébreu פיוט pijút et [pijutím], du grec ποιητής poiētḗs "poète") est un poème liturgique juif généralement destiné à être chanté ou récité pendant l'office, mais différent du psaume car non biblique. Il existe des piyyoutim depuis l'époque du temple de Jérusalem. La plupart sont en hébreu ou en araméen et utilisent une structure poétique tel un acrostiche suivant l'ordre de l'alphabet hébreu ou épelant le nom de l'auteur du piyyout.
Dénomination de Dieu dans le judaïsmeLa dénomination de Dieu dans le judaïsme se fait par le nom de quatre lettres, YHWH, qui le désigne le plus souvent dans la Torah, mais aussi par de nombreuses métonymies qualifiant les attributs et qualités divines, car le Tétragramme est réputé ineffable en raison du Troisième Commandement : « Tu n’invoqueras pas le nom YHWH ton Dieu en vain » (Ex 20:7). La tradition juive considère sept de ces noms comme sacrés, devant faire l’objet de règles précises de transcription par les scribes et ne pouvant, une fois écrits, être effacés.
Hazzanvignette|Chant à la synagogue de Vienne. Le hazzan (hébreu : חַזָּן « superviseur », khazn selon la prononciation judéo-allemande, hassan selon la prononciation judéo-espagnole) est une figure du culte juif. Il est originellement responsable de la bonne tenue des offices mais son rôle s’élargit vers l’ère des gueonim pour se confondre avec celui de l’officiant de la prière, et devenir l’équivalent du chantre dans la liturgie chrétienne. Il maîtrise par conséquent la cantillation liturgique des textes hébraïques et les arts vocaux, dirigeant la prière chantée de la synagogue.
Bénédiction sacerdotalevignette|La bénédiction sacerdotale, au Mur occidental, à Hoshanna Rabba, entre 1979 et 1983 La Bénédiction sacerdotale (hébreu: ברכת כהנים, Birkat Cohanim, la bénédiction des prêtres), est la bénédiction que les Cohanim adressent au reste des juifs présents dans l'assemblée lors de la prière de Moussaf (ou même à d'autres prières durant des jours spéciaux comme shabbat, kippour et autres jours de jeûnes), ainsi qu'il leur est ordonné dans le Livre des Nombres, chapitre 6, verset 22-27.
Minianvignette|Minian au Kotel. Dans le judaïsme, le minian, ou miniane, est le quorum de dix hommes adultes nécessaire à la récitation des prières les plus importantes de tout office ou de toute cérémonie (circoncision, mariage, deuil...). La Gémara (Berakhot 21 b) enseigne qu'« une personne seule ne peut dire la kedousha », car il ne peut l'atteindre à lui seul : celle-ci n'a de valeur qu'au sein et au service de la communauté. Quant au chiffre 10, c'est parce que sur les 12 explorateurs envoyés par Moïse, seuls Josué et Caleb revinrent enthousiastes.
LiturgieLe mot liturgie (du grec / leitourgía ; « le service du peuple ») désigne l'ensemble des rites, cérémonies et prières dédiés au culte d'une ou plusieurs divinité(s), tels qu'ils sont définis selon les règles éventuellement codifiées dans des textes sacrés ou une tradition. Ce terme s'applique le plus souvent à la religion chrétienne où il désigne un culte public et officiel institué par une Église. Un liturgiste est un spécialiste de la liturgie.
Mur des Lamentationsvignette|Dans le tunnel du Mur occidental. Le mur des Lamentations — ou le Mur occidental selon l’appellation traditionnelle juive (הכותל המערבי, translit. : HaKotel HaMa'aravi, familièrement le Kotel) — est une partie du mur de soutènement de l'esplanade du Temple de Jérusalem, situé dans le quartier juif de la vieille ville de Jérusalem. Bâti au durant l'achèvement de la construction du Second Temple, il renforce le flanc occidental du temple, d’où son appellation juive traditionnelle de Mur occidental, et en constitue l’un des principaux vestiges.
Hassidismethumb|Un tish (rassemblement religieux) de la dynastie hassidique de Boyan à Jérusalem lors de Soukkot, 2009.|300x300px Le judaïsme hassidique ou hassidisme (חסידות , « piété » ou « intégrité », de la racine hébraïque חסד « générosité », qui donne l'adjectif חסידיש ) est un courant mystique du judaïsme fondé au par le rabbin Israël ben Eliezer, connu sous le nom de Baal Shem Tov ou Besht (le maître du bon Nom), né en Podolie, région qui fait aujourd'hui partie de l'Ukraine mais qui, à cette époque, appartient à la Pologne.