La Fille de Madame Angot est un opéra-comique en trois actes de Charles Lecocq, livret de Clairville, Paul Siraudin et Victor Koning, créé au théâtre des Fantaisies-Parisiennes de Bruxelles le , puis à Paris aux Folies-Dramatiques le . L'action se situe à Paris sous le Directoire et est inspirée du personnage traditionnel de « Madame Angot ». Deux personnages de l'intrigue ont une existence historique : Ange Pitou et Mademoiselle Lange. gauche|vignette|Représentation de la fille de Madame Angot, munie de son panier rempli de sprats, 1879. Clairette, fille de la célèbre et élevée par les Forts et les Dames de la Halle, doit se marier avec Pomponnet, le perruquier qui est amoureux d’elle. Mais Clairette n’est pas insensible au charme d’Ange Pitou, un chansonnier qui a l’habitude d’aller en prison pour les chansons qu’il écrit. Elle vient le rejoindre en cachette et essaie de trouver un moyen pour que le mariage n’ait pas lieu. Arrivent le financier Larivaudière et le policier Louchard. Ces derniers voudraient s’opposer à la divulgation par Ange Pitou de la liaison de Larivaudière avec Mademoiselle Lange, elle-même favorite officielle du Directeur Barras. Larivaudière arrive à monnayer une substitution de nom auprès de Pitou, tout heureux de pouvoir épouser Clairette, maintenant qu’il est riche. Mais les gens de la Halle ne l’entendent pas ainsi : ils veulent écouter la chanson qu'il a écrite sur Barras et Lange. Clairette, sachant que si elle la chante, elle ira en prison et donc ne se mariera pas avec Pomponnet, entonne le refrain célèbre : Pomponnet, qui ne veut pas que sa future aille en prison, tente de faire croire qu’il est l’auteur de ladite chanson mais Clairette est arrêtée et conduite en prison, comme elle le voulait. Dans le salon de , Larivaudière raconte l'incident à un auditoire de Merveilleuses. congédie tout le monde car elle a organisé une réunion secrète de conspiration contre le Régime. En attendant, elle décide d'entendre son perruquier (Pomponnet) venu plaider l'innocence de sa future.