ChalcédonismeLe chalcédonisme est une doctrine christologique englobant les églises et les théologiens chrétiens qui acceptent la définition donnée au concile de Chalcédoine (451) concernant la liaison entre la nature divine et humaine de Jésus-Christ. Bien que la plupart des Églises chrétiennes modernes soient chalcédoniennes, entre le et , l'ascendance du christianisme chalcédonien n'était pas encore assurée.
Dieu (christianisme)God in Christianity is believed to be the eternal, supreme being who created and preserves all things. Christians believe in a monotheistic conception of God, which is both transcendent (wholly independent of, and removed from, the material universe) and immanent (involved in the material universe). Christian teachings on the transcendence, immanence, and involvement of God in the world and his love for humanity exclude the belief that God is of the same substance as the created universe (rejection of pantheism) but accept that God the Son assumed hypostatically united human nature, thus becoming man in a unique event known as "the Incarnation".
NestorianismeLe nestorianisme est une doctrine christologique affirmant que deux hypostases, l'une divine, l'autre humaine, coexistent en Jésus-Christ. Cette thèse tire son nom d'un de ses défenseurs, Nestorius (né vers 381 - mort en 451), patriarche de Constantinople (428-431). Son enseignement est déclaré hérétique et condamné par le concile d'Éphèse (430-431). Les Nestoriens rejettent les formulations dogmatiques issues de ce concile et des suivants.
Christianisme proto-orthodoxeLe christianisme proto-orthodoxe est un terme, formulé par le spécialiste du Nouveau Testament Bart D. Ehrman, utilisé pour décrire le mouvement paléochrétien qui fut le précurseur de l'orthodoxie chrétienne. Ehrman soutient que ce groupe, qui est devenue important à la fin du , "étouffe son opposition, il affirma que ses vues ont toujours été la position de la majorité et que ses rivaux étaient, et avaient toujours été, des « hérétiques », « qui », volontairement « choisirent » rejeter la « vraie foi ».
MonophysismeLe monophysisme (du grec μόνος « seul, unique » et φύσις « nature ») est une doctrine christologique apparue au dans l'Empire romain d'Orient en réaction au nestorianisme, et ardemment défendue par Eutychès. Elle affirme que le Fils n'a qu'une seule nature, qui est divine, et qui a absorbé sa nature humaine. Controverses christologiques pré-chalcédoniennes La doctrine chrétienne s'est construite à l'origine autour du symbole de Nicée, c'est-à-dire la reconnaissance de la consubstantialité du Père et du Fils, tout comme de la nature humaine du Christ.
OusiaL’ousia (en grec ancien : ) est un terme employé dans la philosophie grecque et dans la théologie chrétienne pour désigner, selon les contextes, la substance ou l'essence d'une chose. Le concept d'ousia a été introduit en philosophie par Platon et joue un rôle fondamental de la métaphysique de son disciple Aristote. Dans la théologie chrétienne, il a notamment servi à formuler le dogme de la Trinité. Le terme dousia est un nom féminin tiré du verbe (einai), qui signifie « être ». Lousia est donc l'essence, la substance.
Concile de Chalcédoinevignette|Le Concile de Chalcédoine, par Vassili Sourikov, 1876. Le concile de Chalcédoine (en latin : concilium Chalcedonense ; en grec : Σύνοδος της Χαλκηδόνας) est le quatrième concile œcuménique du christianisme. Il a eu lieu du au dans l'église Sainte-Euphémie de la ville homonyme, située aujourd'hui à Istanbul. Convoqué par l'empereur byzantin Marcien et son épouse l'impératrice Pulchérie, le concile réunit , ce qui est exceptionnel. Seuls quatre d'entre eux viennent d'Occident.
ThéotokosThéotokos (du grec Θεοτόκος, « qui a enfanté Dieu »), ou Mère de Dieu (en grec Μήτηρ (τοῦ) Θεοῦ, symbolisé sur les icônes par le monogramme ΜΡ θΥ), est un titre attribué à Marie (mère de Jésus). Il apparaît sous la plume d'Alexandre d'Alexandrie en 325, l'année du premier concile de Nicée, avant celui définitif du concile d'Éphèse (431). Dans l'Église latine, le titre de Mère de Dieu est parfois rendu par Deiparae Virginis Mariae, issu de Deipara (« qui a enfanté »).