Muscle dilatateur de la pupilleLe muscle dilatateur de la pupille (ou muscle dilatateur de l'iris), est un muscle lisse de l'œil. Le muscle dilatateur de la pupille est constitué de cellules contractiles modifiées appelées cellules myoépithéliales. Elles sont disposées radialement dans l'iris et donc adapté comme dilatateur. Le dilatateur pupillaire est constitué d'un arrangement en forme de rayons. Ces cellules sont stimulées par le système nerveux sympathique. Il est innervé par le système sympathique, qui agit en libérant de la noradrénaline, qui agit sur les récepteurs adrénergiques α1.
MydriaseLa mydriase est une augmentation du diamètre de la pupille par contraction du muscle dilatateur de l'iris, dont les fibres sont radiales. C'est l'effet contraire du myosis. La mydriase est une réaction normale à la pénombre. Elle est dans ce cas bilatérale et réactive (l'éclairage d'un œil entraîne la régression de la mydriase des deux yeux). Cette réaction (et son contraire) nécessite l'intégrité d'un circuit comprenant : la rétine ; le nerf oculomoteur ; les aires cérébrales de la vision ; la pupille.
Réflexe photomoteurLe réflexe photomoteur ou réflexe pupillaire est la constriction physiologique de la pupille exposée à la lumière. Il peut être divisé en deux réflexes : le réflexe photomoteur direct et le réflexe photomoteur consensuel. Le réflexe photomoteur direct correspond à la constriction pupillaire (myosis) en réponse à la stimulation lumineuse de la rétine de l'œil éclairé. Le réflexe photomoteur consensuel s'observe lors de la constriction pupillaire controlatérale à la stimulation lumineuse.
Pupillevignette|La pupille est la zone transparente au centre de l’œil (rond noir). Dans l'œil, la pupille (ou prunelle) est le trou situé au milieu de l'iris. vignette|Contraction et dilation de la pupille. On peut comparer la pupille au diaphragme d'un appareil photographique. Elle nous apparaît noire étant donné que la majorité de la lumière entrant dans l'œil est absorbée par les tissus, en particulier la rétine. Chez les humains et chez d'autres espèces animales, la taille de la pupille est contrôlée par des mouvements involontaires de contraction (myosis) et de détente (mydriase) du muscle de l'iris.
AdrénalineL’adrénaline est un neurotransmetteur et une hormone appartenant à la famille des catécholamines. Cette molécule porte aussi le nom d’épinéphrine. L’adrénaline est sécrétée en réponse à un état de stress ou en vue d'une activité physique, entraînant une augmentation de la fréquence cardiaque et une augmentation du volume d'éjection systolique du cœur conduisant à une hausse de la pression artérielle, une dilatation des bronches ainsi que des pupilles.
Système nerveux sympathiqueLe système nerveux sympathique ou système nerveux orthosympathique ou adrénergique, est une des trois parties du système nerveux autonome. Les deux autres parties sont le système nerveux entérique et le système nerveux parasympathique, ce dernier déclenchant (la plupart du temps) des réponses antagonistes au système nerveux sympathique. Il est responsable du contrôle d'un grand nombre d'activités automatiques de l'organisme, telles que le rythme cardiaque ou la contraction des muscles lisses.
GlaucomeLe glaucome est une maladie dégénérative du nerf optique qui entraîne une perte progressive de la vision commençant tout d'abord en périphérie et progressant graduellement vers le centre. Cette maladie est souvent associée à une pression intraoculaire (PIO) élevée qui comprime et endommage les fibres du nerf optique et de la rétine. Dans d'autres cas, malgré une PIO normale, une circulation sanguine inadéquate entraîne la mort (nécrose) des cellules du nerf optique et de la rétine.
Réponse combat-fuiteLa réponse combat-fuite a été décrite pour la première fois en 1929 par le physiologiste américain Walter Bradford Cannon. Sa théorie explique que la réaction animale face aux menaces accompagnée d'une décharge générale du système nerveux orthosympathique, amorce l'animal à un combat ou une fuite. Cette théorie est plus tard reconnue comme étant le premier stade du syndrome général d'adaptation régulant les réponses au stress parmi les vertébrés et autres organismes.
Système nerveux autonomeLe système nerveux autonome aussi appelé système nerveux végétatif est la partie du système nerveux périphérique responsable des fonctions non soumises au contrôle volontaire. Il contrôle notamment les muscles lisses (digestion, vascularisation...), les muscles cardiaques, la majorité des glandes exocrines (digestion, sudation...) et certaines glandes endocrines. Le système nerveux autonome contient des neurones périphériques mais aussi centraux.
Système nerveux parasympathiqueLe système nerveux parasympathique ou système vagal ou encore appelé parasympathique est une des trois divisions du système nerveux autonome (SNA) ou viscéral, avec le système nerveux orthosympathique et le système nerveux entérique. Le SNA régule les fonctions corporelles qui ne sont pas sous le contrôle volontaire de l'individu. Le parasympathique, quant à lui, travaille en opposition au système nerveux (ortho)sympathique. Ce dernier activant le corps en réponse à des stimuli stressants.