Luthéranismevignette|La rose de Luther. Le luthéranisme est le courant protestant issu des écrits du théologien allemand Martin Luther. Ce courant de pensée a favorisé l'émergence d'une théologie et d'Églises au cours du , tout en restant la référence dogmatique principale des luthériens, notamment en Allemagne, dans les pays scandinaves et aux États-Unis. Du fait des circonstances historico-politiques, d'importantes Églises luthériennes se sont constituées dans d'autres régions ou pays, particulièrement en Alsace et Lorraine, à Madagascar, en Pologne et dans les pays baltes.
Église de NorvègeL’Église de Norvège (Den norske kirke), également connue sous le nom d’Église évangélique et luthérienne de Norvège, est l’Église d’État de la Norvège jusqu'au . L’Église de Norvège est de confession luthérienne. Elle est la première confession du pays avec près de 3,83 millions de fidèles, représentants 77 % de la population en 2011. L’Église de Norvège trouve son origine au , lors de l’introduction du christianisme dans le pays. La conversion de la Norvège demanda plusieurs siècles et n’alla pas sans difficulté, comme en témoigne la bataille de Stiklestad.
Église de SuèdeL'Église suédoise (en suédois Svenska kyrkan) est une église luthérienne d'épiscopat historique valide. Elle est membre de la Fédération luthérienne mondiale. Elle s'est séparée de l'Église catholique romaine à l'époque de la Réforme, et est devenue, par décision du Riksdag (parlement) réuni à Västerås en 1527, une église d'État, dont le chef (élu) est l'archevêque d'Uppsala. Jusqu'au , il a été interdit aux Suédois de quitter l'Église de Suède, même si de nombreuses dissidences, notamment piétistes, ont jalonné son histoire.
PiétismeLe piétisme est un important mouvement religieux protestant fondé par Philipp Jacob Spener (1635-1705), un pasteur luthérien alsacien fixé à Francfort-sur-le-Main. En 1670, il forme des collegia pietatis (collèges de piété) qui répondent à la demande d'une plus grande piété. Dans son ouvrage Pia desideria de 1675, Spener insiste sur la nécessité d'une piété personnelle et sur le sentiment religieux individuel qu'il juge préférables à la connaissance de la stricte orthodoxie doctrinale.