vignette|Le Sanhédrin, illustration d'une encyclopédie de 1883.
Le Sanhédrin était l'assemblée législative traditionnelle d’Israël ainsi que son tribunal suprême et siégeait normalement à Jérusalem. Son nom dérive du grec / sunédrion, signifiant « assemblée siégeante ». Composé de soixante et onze sages experts en « Loi Juive », il doit comporter vingt-trois membres pour décider en matière judiciaire ; il est alors nommé petit sanhédrin et siège dans les principales villes.
Ce terme a été repris par Napoléon qui a convoqué un Grand Sanhédrin en 1807 avant de créer le Consistoire central israélite de France.
Le mot « Sanhédrin », en araméen סַנְהֶדְרִין, Sanhêdrin, en grec Συνέδριον, Sunedrion, littéralement « siégeant ensemble », est une assemblée, un conseil.
Le Sanhédrin interprétait et tranchait la loi des israélites à partir de ses sources écrites et orales. Son travail de codification a abouti à la rédaction de la Mishna.
Le Sanhédrin est aussi le tribunal suprême dont une des fonctions vitales est la promulgation du calendrier. Il est aussi habilité à reconnaître officiellement un prophète qui puisse lui-même identifier le Messie.
Le Sanhédrin est doté d'un grand pouvoir politique puisqu'il exerce un contrôle légal sur le Roi ainsi que sur le Grand Prêtre responsable des activités du Temple.
Le Sanhédrin était composé de soixante-dix hommes des anciens d'Israël (chiffre en relation avec Nb 11, 16) qui se cooptaient par imposition de la semikha. Sa composition a été l'objet d'une lutte féroce entre les docteurs pharisiens et la caste des sadducéens à l'époque du Second Temple. La victoire finale des premiers après la destruction du Temple a assuré l'autorité rabbinique sur le Judaïsme jusqu'à ce jour.
Le Sanhédrin est placé sous l'autorité de son Président qui dirige les débats législatifs. Son adjoint dirige les procès et est appelé Av Beth din. Ces deux postes sont traditionnellement confiés aux deux plus grandes autorités légales du moment.
La tradition juive fait remonter l'existence du Sanhédrin au temps de Moïse.
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vignette|La tombe de Shammaï à Méron, site Khirbat Shema. Shammaï (mort en 30 ap. J.-C.) est un rabbin, contemporain d'Hillel, et comme lui, une figure majeure de la Mishna. Shammaï et Hillel forment le couple de Sages le plus célèbre de l'histoire talmudique. Ils sont en constant désaccord sur la Halakha, et on ne les mentionne pratiquement jamais l'un sans l'autre (exception notoire : les Pirke Avot). Shammai est vraisemblablement né en Terre d'Israël, et exerçait le métier d'architecte, ou tout au moins maçon, car on le voyait souvent avec un instrument de mesure.
Les Juifs (en hébreu : יְהוּדִים / yehoudim, en grec ancien : / Ioudaĩoi, en latin : Iudaei, etc.) sont les membres d’un peuple lié à sa propre religion, le judaïsme et, au sens large du terme, à une appartenance ethnique même non religieuse. La tradition juive relie leur ascendance aux patriarches Abraham, Isaac et Jacob également appelé Israël. Ils peuplent la Judée et le royaume d'Israël, structurant leur quotidien autour de la Bible hébraïque, laquelle comprend les cinq Livres de la Torah attribués à Moïse, les Livres des prophètes ultérieurs et d’autres écrits.
Le judaïsme rabbinique (en hébreu : יהדות רבנית, Yahadout Rabbanit) est un courant du judaïsme probablement issu du judaïsme pharisien après la destruction du second Temple en 70 . Il s'est structuré du au de l'ère chrétienne, date à partir de laquelle il fut reconnu comme la norme du judaïsme. Seul le judaïsme karaïte, qui comporte aujourd'hui peu d'adhérents, a rejeté après cette date l'autorité des interprétations rabbiniques, les Samaritains s'étant opposés auparavant à tout ce qui n'était pas écrit dans les cinq premiers livres de l'Ancien Testament.