Le stratocumulus est un genre de nuage appartenant à l'étage inférieur et situé à une altitude comprise entre 500 et . Son épaisseur est de .
Il est d'origine convective, mais son extension verticale est immédiatement limitée par la stabilité de la masse d'air.
Visuellement, ce sont de larges masses sombres et arrondies, habituellement en groupe, lignes ou vagues. Pris isolément, ces nuages sont plus gros que ceux du type altocumulus et l'ensemble se situe à plus basse altitude (habituellement en dessous de ). Même s'il peut sembler menaçant, ce nuage donne rarement des précipitations. Quand celles-ci surviennent, elles sont sous forme de faible pluie ou de bruine au-dessus du point de congélation, ou sous forme de neige ou de neige roulée quand elle est inférieure. Toutefois, on remarquera que contrairement à Météo-France, l'Atlas international des nuages dit explicitement que la bruine ne peut provenir que de stratus. Il semble toutefois plausible que les stratocumulus maritimes puissent produire de la bruine vu leur faible épaisseur.
La cause la plus fréquente de leur formation réside dans l'existence d'une couche limite composée d'air stable qui surmonte les courants ascendants et vient ainsi freiner le développement vertical de nuages convectifs (ceux-ci ont alors tendance à s'étaler latéralement au niveau de cette couche en donnant naissance à un banc de stratocumulus qui, parfois, subsiste seul après que les nuages convectifs se sont désagrégés).
Des bancs de stratocumulus peuvent aussi se former par soulèvement ou agitation convective de stratus ou bien, au contraire, sous l'effet de nuages plus élevés : épaississement des éléments constitutifs d'altocumulus, évolution d'un nimbostratus, action de la turbulence et de la convection dans les couches d'air humidifiées par l'évaporation des précipitations issues d'altostratus ou de nimbostratus.
vignette|Stratocumulus vesperalis en avant d'un orage
Le stratocumulus vesperalis est l'ancien nom avant 1956 du stratocumulus cumulomutatus.
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vignette|Carte météorologique à l'échelle synoptique montrant les systèmes météorologiques en Amérique du Nord. L’échelle synoptique est la dimension des phénomènes météorologiques ou océanographiques qui s'étendent sur une vaste portion de la surface de la planète terre. On dit d'un tel phénomène qu'il est synoptique pour indiquer ainsi sa grande dimension, par convention au-delà de . La large proportion des zones de haute et basse pression atmosphérique sont à cette échelle, ainsi que leurs zones frontales.
Le temps ou la météo est l'ensemble des conditions physiques des basses couches de l'atmosphère à un moment précis et en un point précis. Sont communément associées au temps les conditions météorologiques dont les effets peuvent être directement ressentis : ennuagement ou rayonnement solaire, température, vent, précipitations et également visibilité. L'étude et la prévision du temps s'appellent la météorologie.
Un nuage est en météorologie une masse visible constituée initialement d'une grande quantité de gouttelettes d’eau (parfois de cristaux de glace associés à des aérosols chimiques ou des minéraux) en suspension dans l’atmosphère au-dessus de la surface d'une planète. L’aspect d'un nuage dépend de sa nature, de sa dimension, de la lumière qu’il reçoit, ainsi que du nombre et de la répartition des particules qui le constituent. Les gouttelettes d’eau d’un nuage proviennent de la condensation de la vapeur d'eau contenue dans l’air.
This study examines the impact of light absorption from biomass burning (BB) brown carbon (BrC) in the Mediterranean basin from local and distant fire incidents during a typical fire season in August 2019 and under severe fire activity in August 2021. The ...
Mixed-phase clouds (MPCs), composed of both liquid and ice, are prevalent in Southern Ocean cyclones. A characterization of these clouds on fine vertical scales is required in order to understand the microphysical processes within these clouds, and for mod ...
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