Résumé
vignette| 540px|Dispersion de ses graines par l'épilobe à grandes fleurs (Epilobium hirsutum). Les plantes se propagent dans leur environnement le plus souvent grâce à la dissémination de leurs graines, appelée aussi dispersion des graines ou chorie. Les plantes n'étant pas des êtres vivants mobiles, plusieurs stratégies existent dans la nature pour amener de nouvelles plantes à croître loin de la plante mère. Évolution des stratégies de dispersion chez les plantes Cette dispersion spatiale a été favorisée par la sélection naturelle, car elle permet : d'atteindre des habitats propices et favorables au développement des futures pousses, de diminuer la compétition entre individus en les disséminant sur un territoire plus large et parfois différents de celui de départ, d'échanger des individus entre populations et de favoriser ainsi le brassage génétique dans ces populations végétales, de créer de nouvelles populations, en colonisant de nouveaux milieux. Finalement, les dispositifs de dissémination présentent un avantage sélectif, puisqu'ils favorisent la perpétuation de l'espèce. La dissémination est le procédé assurant la dispersion aussi lointaine que possible des graines, mais aussi la dispersion la plus efficace et adaptée pour le végétal. Les modes de dissémination des graines utilisent les agents-disperseurs suivants : la plante elle-même : autochorie la gravité : barochorie le vent : anémochorie l'eau : hydrochorie les animaux : zoochorie (mammifères, oiseaux, insectes, etc.) dont les fourmis : myrmécochorie les hommes : anthropochorie (ou la culture : hémérochorie) autochorie Dispersion par des mouvements brusques des plantes : par turgescence du fruit à maturité et projection des graines dans une pulpe liquide lorsque le pédoncule floral se détache ; par éclatement des fruits mûrs, les valves s'enroulant brusquement sur elles-mêmes ; on parle alors plus spécifiquement de ballochorie ou bolochorie. anémochorie par la légèreté des semences ; grâce à la présence de poils (exemple : pappus des pissenlits) ; par la présence d'ailes membraneuses (exemples: bractées du tilleul, samares de l'orme, disamare des érables).
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Proximité ontologique