Le est le vêtement traditionnel japonais. Il est souvent confondu, à tort, avec les vêtements d'entraînement des arts martiaux (keikogi, en particulier judogi ou karategi). Avant l'introduction des vêtements occidentaux au Japon, le terme « kimono » désignait tous les types de vêtements ; de nos jours, il se réfère à la robe traditionnelle japonaise, de forme de T, portée essentiellement pour les grandes occasions.
Le kimono se nomme aussi . Les premiers kimonos ont été largement influencés par les vêtements traditionnels chinois de la période Tang, connus aujourd'hui sous le nom de . L'établissement d'ambassades en Chine a favorisé l'adoption par le Japon de nombreuses traditions chinoises depuis le début du . Les traditions vestimentaires, dont une forme de « proto-kimono», ont commencé à être copiées dès la période Asuka et surtout pendant la période Nara.
Cependant, c'est surtout au cours du que la mode chinoise devient populaire au Japon, notamment avec l'adoption du décolleté féminin. Au cours de la période Heian au Japon (794-1192), le kosode désigne un vêtement aux emmanchures étroites, au contraire de losode, aux manches longues. Les aristocrates portaient un kosode de soie comme vêtement de dessous, recouvert par une ou plusieurs robes à larges manches. Aux époques Kamakura (1185-1333) et Muromachi, les guerriers portent l' osode pour les cérémonies et le kosode, en soie décorée, pour le quotidien. Pendant la période Muromachi (1392-1573), le kosode a commencé à être utilisé sans le pantalon (hakama). À l'époque Momoyama (1573-1603) certains marchands se sont considérablement enrichis et ils commencent à porter un type de kosode semblable à ceux des guerriers, sans autre vêtement dessus. C'est à cette époque que l'art des textiles s'épanouit. Le dos du kosode, toujours visible, favorise le recours aux grands motifs. À la fin du , le kosode est devenu le vêtement le plus porté, hommes et femmes confondus, parmi la population très aisée.
Le terme « kimono » apparaît au .