BunrakuLe est un type de théâtre japonais datant du . Les personnages y sont représentés par des marionnettes de grande taille, manipulées à vue. Tradition théâtrale plus particulièrement originaire de la région d'Ōsaka, le bunraku est interprété par un récitant qui chante tous les rôles, accompagné d'un joueur de shamisen à ses côtés, et par trois manipulateurs pour chaque marionnette. Les marionnettistes sont visibles du public et utilisent soit la gestuelle furi, plutôt réaliste, soit la gestuelle kata, empreinte de stylisation, selon l'émotion recherchée.
Mon (héraldique)thumb|150px|right|Mon de l'empereur du Japon, de motif chrysanthème. thumb|150px|right|Mon du cabinet du Premier ministre du Japon de motif paulownia (go-shichi-no-kiri), inspiré de celui de Toyotomi Hideyoshi. Le , ou , est un insigne héraldique initialement utilisé par les clans de samouraïs pour se reconnaître plus facilement sur les champs de bataille. Ils sont généralement sous forme de dessins stylisés à l'intérieur d'une forme géométrique. Les blasons seraient apparus au Japon au cours du milieu de l'époque de Heian, vers 900-1000.
Yoshiwarathumb|upright=1.5|Photo de Kusakabe Kimbei : prostituées en vitrine à Yoshiwara. Le était un quartier célèbre d'Edo (aujourd'hui Tokyo), au Japon. Il était connu pour être le quartier des plaisirs, célèbre pour ses artistes, ses courtisanes et ses prostituées. vignette|Carte du quartier en 1846 thumb|Cerisiers le long de Gokacho à nouvelle Yoshiwara, 1835 thumb|Yoshiwara carte par Hiroshige II, juillet 1860 Au tout début du , le chef de guerre (Shogun) Tokugawa Ieyasu (1543-1616) crée une nouvelle capitale administrative à Edo, rebaptisée Tokyo en 1868, siège du shogunat.
Seizathumb|300px|Une femme en seiza, sur des tatamis, s'appliquant à une cérémonie du thé. Le , est le terme japonais pour la façon traditionnelle de s’asseoir au Japon. Pour s’asseoir en style seiza, la personne doit premièrement s’agenouiller sur le sol en pliant ses jambes en dessous de ses cuisses, tout en reposant les fesses sur les talons. Les chevilles sont tournées vers l’extérieur du corps au fur et à mesure que le dessus des pieds descend afin que, dans une forme légèrement en « V », le dessus des pieds soit à plat sur le sol et que les gros orteils se chevauchent, puis que les fesses soient finalement descendues jusqu’en bas.
Miko (shintoïsme)vignette|Des miko en tenue de cérémonie.|alt=Photo couleur de deux jeunes femmes de trois-quart dos, debout, portant un haut blanc, une sorte de jupe longue rouge, et une épingle à cheveux ornée de fleurs au-dessus de leur front. Les sont, au Japon, de jeunes femmes au service d'un sanctuaire shintoïste. Elles assistent les prêtres shintō dans leurs tâches cléricales quotidiennes et accueillent les visiteurs des lieux saints. L'origine du terme « » n'est pas clairement établie.
Origamivignette|Boites d'origamis. L' est l'art du pliage du papier. Le mot vient du japonais — qui l'aurait lui-même emprunté au chinois (折紙/折纸, pinyin zhézhǐ « plier du papier » —, la tradition japonaise de cet art ayant fortement influencé son histoire en Occident. C'est un des plus anciens arts populaires, au , en Chine. Il y est appelé zhézhǐ (折紙/折纸), et daterait de la dynastie des Han de l'Ouest (−202 – 9) ; il aurait été apporté au Japon par des moines bouddhistes via Koguryŏ (pays recouvrant les actuelles Corées).