Le Cénacle de Jérusalem serait la « Chambre haute » dont parlent les Évangiles et les Actes des Apôtres (Ac. 1:13), où auraient eu lieu le dernier repas de Jésus avec ses apôtres (la Sainte Cène), la Pentecôte et d'autres événements importants des premiers temps de l'Église. Un bâtiment de deux étages (englobé dans un ensemble plus important, le Tombeau de David) situé au sommet du mont Sion à proximité de l'abbaye de la Dormition est présenté comme le Cénacle. La pièce, ouverte au public, fut restaurée par les Franciscains en 1335. Depuis leur expulsion et l'intégration un temps d'une mosquée puis d'une synagogue dans le bâtiment, elle reste revendiquée par l'Église catholique romaine. Aujourd'hui, les Franciscains peuvent y célébrer une liturgie officielle deux fois par an, le Jeudi saint et le jour de la Pentecôte. Le Cénacle est d'abord attaché aux souvenirs du Jeudi saint. C'est dans la pièce du rez-de-chaussée qu'eut probablement lieu le lavement des pieds (), et dans la Chambre haute, le dernier repas (la Cène), avec l'institution de l'Eucharistie ( et parallèles) et la grande prière rapportée par l'Évangile selon saint Jean (discours de la Cène, ). C'est probablement là aussi que le Christ ressuscité serait apparu aux Apôtres, qui s'y étaient réfugiés, et là que se seraient terré les Apôtres entre le moment de l'Ascension et celui de la Pentecôte. On parle de « période du Cénacle » pour ces dix jours d'attente et de recueillement. Le Cénacle est le lieu de l'effusion de l'Esprit lors de la Pentecôte, quand « apparurent comme des langues de feu qui se posèrent sur chacun d'eux » (). C'est là que sont situés d'autres épisodes postérieurs (mais cela reste hypothétique) : l'élection de Matthias pour remplacer Judas dans le collège des douze apôtres () le premier concile, dit « concile de Jérusalem » () Au , Épiphane de Salamine écrit en se basant sur des documents du que Hadrien trouva la ville rasée, à l'exception d'une église, le Cenacle, qui aurait initialement été une synagogue.