Le terme est le diminutif du mot bas de chausse (distinct de hauts-de-chausses) qui désignait la partie des vêtements masculins recouvrant la jambe du pied au genou.
Aujourd'hui un bas désigne une chaussette longue et fine utilisée par les femmes pour tenir chaud, par souci d'élégance ou de séduction. Anciennement en laine, en soie, ou en nylon, il peut être très fin (8 ou 10 deniers) et presque transparent (bas voile), avec ou sans couture, ou légèrement plus épais (bas mousse) et élastique par l'adjonction de Lycra, mais également opaque jusqu'à 70 deniers ou plus. Le bas gaine la jambe depuis le pied jusqu'en haut de la cuisse, à la différence du collant qui comporte une culotte attenante.
Au Québec, au Nouveau-Brunswick et en Belgique francophone, le terme « bas » désigne aussi les chaussettes courtes.
À l'origine vêtement masculin porté par les Scythes et autres peuples orientaux, l'on trouve sa représentation sur les bas-reliefs de la cité de Persépolis où il fait partie des présents offerts aux souverains de l'empire dès le .
thumb|upright=0.8|Bas en nylon.
vignette|Bas innovants, exposés sur des supports à la Huishoudbeurs, aux Pays-Bas, en 1964.
Vers les années 1920, la soie d'Extrême-Orient connait une pénurie d'approvisionnement aux États-Unis ; les Américains vont alors chercher à substituer d'autres produits à cette fibre.
Jusqu'aux années 1930, la fabrication d'une paire de bas est longue, les métiers à tisser « à plat », inventés par un Anglais, ne permettent que la fabrication d'un unique bas diminué et proportionné (technique dite Fully Fashioned en anglais), bas qui doit ensuite être cousu à la main. En France dans les années 1930, la production de bas de soie, qui est alors concentrée dans les Cévennes, s'équipe de métiers à tisser plus performants. La coûteuse soie naturelle servant à fabriquer les bas est peu à peu remplacée par la soie artificielle, la rayonne (à base de viscose), matière grossière, chaude, froissable, et opaque fabriquée à partir des fibres de cellulose des arbres.