Résumé
Ornement et crime est l'ouvrage majeur de l'architecte viennois Adolf Loos. Il est l'une des sources de la conception de l'architecture dépouillée. vignette|Annonce d'une conférence d'Adolf Loos en 1913 Ce manifeste semble s'opposer à l'éclectisme caractéristique de l'art du Second Empire et de la République et à l'Art nouveau. Il promeut la simplicité, la géométrie et la cohérence structurelle : la forme doit exprimer la fonction du bâtiment, sans ornements superflus. L'ornement est considéré comme un crime économique de par son prix et son inutilité supposée. Cependant, la position de Loos est décrite au comme plus nuancée : s'il était bien question de refuser les excès ornementaux, la décoration n'était pas rejetée en tant que telle ; au contraire, Loos recherchait « la décoration la plus appropriée à l’homme civilisé » et défendait l'idée d'une pureté formelle caractéristique du « nouvel homme de gout ». Ce texte est écrit en 1908 par Adolf Loos. Il est réédité en 1920 par Le Corbusier dans L'Esprit nouveau.
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