Galaad, Galahad, ou Galaaç est le fils du chevalier Lancelot du Lac et d'Ellan, fille du roi Pellès, le roi Pêcheur, qui détient le Graal. Son nom vient du gallois Gwalchaved : « faucon d'été». Il est le plus jeune chevalier de la Table ronde. Il est le bon chevalier, le seul qui puisse s'asseoir à la droite d'Arthur sur le siège périlleux, comme prédit par Merlin qui l'avait présenté à la cour du roi Arthur.
Il accomplit la quête du Saint-Graal accompagné de Perceval et de Bohort qui sera celui qui versera le sang du Christ qui se trouvait sur la lance du soldat romain l'ayant blessé au côté (la Sainte Lance ou la Lance qui saigne). Galaad sera le seul, au terme de la quête, à pouvoir regarder à l'intérieur du Graal. Il mourut d'ailleurs juste après car avec ce qu'il avait vu, il ne pouvait plus vivre.
Son père Lancelot était lui aussi à l'origine destiné à la quête du Graal mais il en fut détourné par l'amour qu'il portait à Guenièvre.
L'histoire de Galahad et de sa quête du Saint Graal est un ajout relativement tardif à la légende arthurienne. Galahad ne figure dans aucun roman de Chrétien de Troyes, ni dans les histoires du Graal de Robert de Boron, ni dans aucune des suites de l'histoire de Chrétien sur le mystérieux château du Roi pêcheur. Il apparaît pour la première fois dans une épopée arthurienne française du , un ensemble de romans interdépendants connu sous le nom de Lancelot-Graal ou Cycle de la Vulgate. Il apparaît ensuite dans les œuvres postérieures, comme Le Morte d'Arthur de Thomas Malory.
La conception originale de Galahad, dont les exploits sont relatés pour la première fois dans le quatrième livre du Cycle de la Vulgate, la Queste del Saint Graal, peut provenir de l'ordre cistercien. Selon certains interprètes, l'inspiration philosophique du célibataire, personnage surnaturel du chevalier monastique Galahad, provenait de cet ordre monastique mis en place par Bernard de Clairvaux.