Résumé
Le network centric warfare est un concept popularisé sous le nom de guerre en réseau et qui est apparu à la fin du dans les doctrines militaires. Terme d'origine américaine, il décrit une manière de conduire des opérations militaires en exploitant les capacités des systèmes d'informations et des réseaux disponibles à cette époque. L'évolution principale par rapport aux doctrines antérieures concerne le partage de l'information. Il s'agit de la capacité de relier entre elles les différentes armées (terre, marine, air) ainsi que les armées de pays alliés, de récupérer des informations grâce à des drones et satellites, et de les diffuser en temps réel aux unités afin de frapper plus vite et plus précisément. Le concept network centric s'est élargi depuis au domaine civil aux États-Unis, et appuie aujourd'hui l'influence américaine dans les grandes entreprises et organisations internationales. Le network centric warfare est apparu aux États-Unis durant la première guerre du Golfe en 1991. Le concept network-centric (« centré sur le réseau »), initialement développé par IBM et Boeing, s'est d'abord étendu à tout un consortium d'industriels, essentiellement américains, de l'informatique et de l'armement : vignette|droite|Le réseau des forces armées US se décompose en 4 couches L'échange d’informations entre les intervenants est obtenu au moyen d’un réseau numérique et réduit les délais entre une demande et son exécution. Exemples d'application de ce concept au niveau tactique : Le temps d’attente entre une demande d'appui-feu aérien et sa réalisation a été réduit de 90 minutes, en moyenne, durant la guerre d'Afghanistan en 2001/2002 à un peu moins de 20 minutes durant la guerre d'Irak à partir de 2003. Dans certains cas, les attaques se sont déroulées 12 minutes après la demande, poussant l’US Air Force à déclarer qu’elle entendait, pour les opérations futures, passer au « single digit », c'est-à-dire mener ses frappes moins de 10 minutes après un appel.
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