Société des artistes indépendants

The Société des Artistes Indépendants (Society of Independent Artists) or Salon des Indépendants was formed in Paris on 29 July 1884. The association began with the organization of massive exhibitions in Paris, choosing the slogan "sans jury ni récompense" ("without jury nor reward"). Albert Dubois-Pillet, Odilon Redon, Georges Seurat and Paul Signac were among its founders. For the following three decades their annual exhibitions set the trends in art of the early 20th century, along with the Salon d'Automne. This is where artworks were often first displayed and widely discussed. World War I brought a closure to the salon, though the Artistes Indépendants remained active. Since 1920, the headquarters has been located in the vast basements of the Grand Palais (next door to the Société des Artistes Français, the Société Nationale des Beaux-Arts, the Société du Salon d'Automne, and others). The Salon des Indépendants (Salon des Artistes Indépendants) is an annual independent art exhibition aimed at a large audience that takes place in Paris. It was established in response to the rigid traditionalism of the official government-sponsored Salon. Since the first exhibition of 1884, at the Pavilion de la ville de Paris (Champs-Élysées), the organizing Société des Artistes Indépendants has vowed to bring together the works of artists claiming a certain independence in their art. The event is characterized by the absence of both awards and a selection jury. There are however placement or hanging committees. In contrast to the Salon d'Automne, which takes place in Paris during autumn months, the Indépendants is held during the springtime, inspiring artistic production during winter months, as artists prepare for the show. Several important dates have marked the history of the salon. During the Second Empire, artists not backed by the official Académie de peinture et de sculpture in charge of the exhibits at the annual Salon or without support supplied by actual political constellations had little chance to advance.

Faire rayonner Sébeillon - Reconversion de la gare de Sébeillon en une centralité artistique

Quentin Huegi

La « matière artistique », en mouvement constant dans la ville, prend possession des lieux suffisamment perméables et, par leur appropriation, en révèle les potentiels. Ces lieux rayonnent et marquent le paysage culturel lausannois. Aujourd’hui, dans un processus de saturation spatiale, la matière artistique est sans cesse rejetée vers la périphérie et le plus souvent contrainte aux occupations temporaires d’espaces en mutation. Il est donc vital pour la culture lausannoise de légitimer la présence des artistes locaux dans les futurs développements urbains. Au cœur du plateau ferroviaire de Sébeillon se situe l’ancienne gare aux marchandises d’Alexandre Sarrasin, inaugurée en 1953. Occupée temporairement jusqu’en 2029, ce projet propose une reconversion pérenne de l’ancienne gare en un lieu perméable aux artistes et aux habitants de la future centralité que deviendra Sébeillon. La valorisation de cet objet recensé s’opère par la mise en évidence de ses qualités spatiales restaurées, ainsi que par son ouverture aux habitants. Devenus territoires d’appropriation, les différents espaces qui composent l’ancienne gare sont réactivés par des interventions ciblées et mesurées. L’intérieur et l’extérieur se mélangent. Ils font coexister les différents usagers. Le symbole qu’est la halle devient espace public couvert végétalisé, prêt à renaturaliser petit à petit la friche environnante. La couronne, elle, devient interface entre la ville et la nature, entre les habitants et les artistes.

2021

L'éphémère en collectif

La transition écologique à laquelle le projet veut contribuer est un mouvement qui prend soin de soi, des autres et de la nature. Pour la sixième édition du festival Lapalette, ce projet crée la connexion manquante entre ses organisateur/trices et les artistes qu’il accueille. Une série d’espaces scéniques est conçue collectivement. Chaque année, à la fin juin, le bord de la Moselle s’anime avec des productions locales et des constructions en matériaux de réemploi. Proposer à six artistes de modéliser et construire la structure dans laquelle illes performeront interroge le processus de prise de décision en collectif dans une création architecturale. Quel rôle scelle quelle décision ? Les artistes, le facilitateur, le technicien son et lumière, les organisateur/trices du festival ainsi que l’architecte, forment un nouveau collectif en gouvernance partagée; Les pôles de décisions sont efficacement répartis. Une résidence artistique au mois de février les réunit pour esquisser le scénario de la performance ainsi que la volumétrie scénique. Monté à la main, avec un air de vacances et ouvert à la participation de bénévoles, le chantier se déroule en juin. En écho aux arbres bordant la rivière, les colonnes se dressent ; les voiles se tendent comme un jeu entre le soleil et les festivalier/ères. Les premières notes du gong peuvent retentir… Ouverture d’une symphonie de trois jours. Ce n’est pas encore l’heure de démonter les modules qui trouveront un nouvel agencement à l’édition suivante.

2020

Spatialités algorithmiques

Boris Beaude

La spatialité algorithmique suppose de considérer précisément les codes qui rendent possibles la production et la circulation des représentations de l’espace. De la codification des traces aux traitements qui les associent pour leur donner des sens particuliers, il est urgent de rendre visibles les processus de production de la visibilité. Car les codes sont porteurs de valeurs, et ceux qui en ont la maîtrise, et plus encore le contrôle, ont le pouvoir d’organiser les spatialités algorithmiques contemporaines.

Presses des Mines2015