Azazel (hébreu : עזאזל) est un terme énigmatique que l'on trouve dans le Tanakh (Bible hébraïque) ainsi que dans certains apocryphes. Il ferait référence à un antique démon que les anciens Cananéens croyaient habiter le désert. Il signifierait « Dieu a rendu fort » par utilisation de la racine azaz à la troisième personne du singulier, et d'El qui signifie « dieu ».
Selon d'autres sources, Azazel proviendrait du terme azel qui signifie « retirer », azazel signifierait alors « retirer entièrement » (voir le Brown-Driver-Briggs Hebrew Lexicon). La traduction hébraïque en grec de la Septante soutient cette interprétation. Gesenius dans sa Grammaire hébraïque partage la même opinion.
Le nom « Azazel » possède des variantes hébraïques dont Azaël basées sur la racine oz qui signifie « force » ; les termes Rameel et Gadriel sont aussi indifféremment utilisés pour faire allusion à cette même entité.
Azazel apparaît dans la Bible (Lévitique 16:7-23) dans la description du rituel du Grand Jour des Expiations, le Yom Kippour.
Cette tradition est à l’origine de l’expression « bouc émissaire ».
Le Talmud, dans le traité Yoma 67b, identifie Azazel à une montagne au sommet de laquelle le bouc était sacrifié. Cette version est confirmée par le plus grand des commentateurs bibliques, Rashi, qui affirme qu'Azazel signifie « falaise ». Rav Abraham Ben 'Ezra pense que le terme désigne une montagne du Sinaï en particulier.
À noter qu'aujourd'hui encore, en Israël notamment, les expressions « Va à Azazel » ou « Par Azazel » sont encore couramment utilisées comme injures.
Dans le Livre d'Hénoch, écrit pseudépigraphique de l'Ancien Testament (voir Apocryphe), ne relevant pas du canon hébraïque, Azazel (Azaël) est le dixième des anges déchus :
On retrouve dans ce texte les mêmes associations notées dans Isaie entre Azazel, le désert et le poids des péchés accumulés.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
Un ange déchu, dans les traditions chrétienne, juive est un ange exilé ou banni du Paradis en punition de sa désobéissance ou de sa rébellion contre Dieu. En islam on parle surtout de Jinn, des créatures ayant le libre arbitre comme les hommes .Le plus connu d'entre eux est Lucifer, plus tard assimilé à Satan, la principale référence aux anges déchus dans la Bible étant un passage du Livre d'Isaïe, 14:3-20, mais il s'agirait en réalité d'un passage décrivant la chute d'un roi de Babylone.
thumb|Ange grigori sur la flèche de l'église St Michael, Clifton Hampden, Oxfordshire, Royaume-Uni Les Grigoris (araméen עִיר ʿiyr, pluriel עִירִין ʿiyrin, ʕiːr(iːn) ; de l'hébreu ʿer, "conscient, éveillé", grec ancien : ἐγρήγοροι, transl. : egrḗgoroi ; "observateurs", "ceux qui sont éveillés" ; "ceux qui veillent", "gardiens") sont dans la tradition religieuse juive et chrétienne, des anges qui seraient descendus sur terre. Le terme apparait au singulier et au pluriel dans le Livre de Daniel ( - ) où il est fait référence à leur état surnaturel.