vignette|Vignes sur le plateau de loess, région de Syrmie, près d'Inđija La viticulture en Serbie continue une tradition antique, qui remonte aux Thraces et aux Grecs. La viticulture serbe actuelle s'étend en 2017 sur , et produit des vins de cépages locaux, et de mélanges de cépages. La viticulture serbe a été marquée par plusieurs alternances de périodes fastes, puis de nombreuses crises, et connaît récemment un renouveau. Plusieurs vins sont exportés, notamment le « Amselfelder » en Allemagne. gauche|vignette|Mosaïque représentant Dionysos, palais de Galère Des domaines viticoles sont exploités dès l'époque romaine. Après l'interdiction par Domitien, en 92, de la culture du vin en dehors des provinces romaines, c'est seulement sous le règne de Marc-Aurèle, au , qu'on peut observer la réintroduction de la viticulture dans l'actuelle Serbie, et particulièrement en Syrmie. Le palais de Galère à Felix Romuliana montre la place centrale jouée alors par le culte de Dionysos. La christianisation de la région laisse au vin une place importante, notamment dans son usage liturgique en orthodoxie. La Topličane est alors la région d'origine de la culture du cépage Prokupac. vignette|Fresque représentant les Noces de Cana, Maître de Kalenić, vers 1413 La diffusion du christianisme au bas Moyen Âge entraîne un contexte favorable à la viticulture. Les populations slaves nouvellement installées acquièrent les méthodes de vinification. Les familles nobles des Vlastimirovići et Višeslavići exercent une influence positive sur le développement de vignobles, de même que les Nemanjić après le . Les monastères et les vignobles féodaux entretiennent une forte tradition vinicole. Les fouilles archéologiques montrent cet essor médiéval, et permettent, à la suite de la découverte de pithos à Velika Hoča, de conclure à une viticulture ininterrompue depuis l'antiquité romaine. La viticulture est officiellement attestée dans la charte du monastère de Studenica, pendant le règne de Stefan Nemanja, qui offre les vignobles environnants au monastère et à celui d'Hilandar en 1199.