Les unités militaires d'aide à la production (Unidades Militares de Ayuda a la Producción, abrégé en UMAP) sont des camps de travail fondés par le gouvernement cubain et mis en place dans les années 1960. Selon les autorités cubaines, ces centres UMAP doivent accueillir les individus qui ne peuvent pas être incorporés dans l'armée, il s'agit d'un service civil. Cela concerne notamment les religieux, antimilitaristes, homosexuels ou opposants politiques. Les UMAP incluaient également des travailleurs volontaires, le travail y étant rémunéré au même titre que le service militaire et permettant de disposer d'un emploi à la sortie. Environ y ont travaillé, volontairement pour certaines ou de manière obligatoire pour la majorité. L'historien Pierre Rigoulot décrit ces camps comme . Le sociologue Vincent Bloch précise que . Constituées en 1964, les UMAP sont supprimées en 1968. Les UMAP disparaissent mais l'organisation des camps de travail agricole perdure, sans clôtures et miradors, jusqu'au début des années 1990 mais n'ont plus de rapport avec le service militaire des jeunes Cubains. Les UMAP sont aujourd'hui considérées par le gouvernement cubain comme une . Le premier camp de travaux forcés est celui de Guanahacabibes (1960-1961), créé à l'initiative de Che Guevara, afin de permettre le rachat par le travail pour les auteurs de (fonctionnaires jugés coupables de délits de corruption). D'une durée de quelques semaines à un mois Ils ont la possibilité de refuser, mais doivent démissionner de leurs responsabilités. Selon Serge Raffy « pour les ouvriers le Che crée un centre de réhabilitation à Segundo Cazalis. Ils sont rééduqués par le cachot et la privation de nourriture. Ils deviennent alors des hommes « neufs », libérés des soucis matériels et de leur famille, ils sont alors les « soldats de la révolution ». Les assertions de Serge Raffy ne sont toutefois pas admises par certains biographes de Guevara. Pour le sociologue Vincent Bloch, . En 1961, Fidel Castro ouvre des camps d'internement pour les opposants au régime.