Concept

Palmares (quilombo)

Résumé
vignette|L'État brésilien de l'Alagoas où se trouvait le territoire du Palmares. Le Palmares ou le Quilombo dos Palmares fut, durant la plus grande partie du (1605-1694, mais l'histoire qui y est relative va de 1580 à 1710), le plus organisé et le plus durable des territoires autonomes d'esclaves marrons, ou quilombos en portugais, du Brésil. Il parvint, pendant près d'un siècle, à tenir en échec les expéditions militaires hollandaises et portugaises, constituant ainsi la révolte d'esclaves la plus longue de l'histoire. À titre de comparaison, la célèbre révolte de Spartacus durant l'Antiquité ne dura que dix-huit mois. Pour finalement réprimer les rebelles, il fallut que la couronne portugaise érige la plus imposante armée jamais vue en Amérique. Au début du , des esclaves noirs travaillant sur les plantations de canne à sucre dans la capitainerie du Pernambouc, dans le Nordeste du Brésil, se révoltent et s'enfuient dans les montagnes. C'est alors qu'ils fondent Os Palmares, A Angola Janga (Petite Angola) ou Nova Angola (Nouvelle-Angola), aux alentours de la montagne Barriga, un territoire autonome d'esclaves libres où vivaient aussi des Indiens, des Mulâtres et de nombreux Blancs. Ces derniers étaient des soldats déserteurs ou des paysans sans terre. Peu à peu, ce mouvement entraîne une multitude de rébellions d'esclaves dans les régions avoisinantes. De plus en plus d'entre eux se libèrent et se joignent à la communauté de Palmares. Celle-ci devient une sorte de terre promise pour les esclaves et ne cesse de s'agrandir, comptant jusqu'à 30 000 membres. Les esclaves libérés y reproduisent un mode de vie en communauté, semblable à celui que pratiquaient leurs ancêtres sur les terres d'Afrique. Chacun joue son rôle et travaille pour la collectivité. Il n'y existe pas d'organisation hiérarchique entre les membres, seuls quelques chefs de guerre servent de guides et de stratèges pour les actions de défense. On y pratique des cultures multiples, une céréaliculture variée inspirée des traditions africaines : manioc, haricots noirs, maïs.
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