Le terme complément (du mot latin complementum, au sens général « élément nécessaire devant être intégré à un ensemble pour former un tout complet ») utilisé en syntaxe dénomme une partie des constituants de la phrase simple subordonnés à d’autres.
En syntaxe traditionnelle du français, le terme désigne des constituants subordonnés au verbe, à l’adjectif, à l’adverbe ou au nom. À noter que si l’extension du nom est un adjectif ou un participe, ce dernier n'est pas nommé « complément » mais « épithète ». Si la plupart de ces catégories existent dans d'autres langues, leur typologie et leur dénomination varient en fonction du type de langue et des traditions grammaticales. En grammaire française, on distingue donc traditionnellement les types suivants :
Le complément d'objet direct (COD) renvoie à un argument du verbe transitif direct, en tant qu’objet sur lequel s’exerce notamment l’action du verbe, ou un inanimé qui résulte de cette action. Exemple : Il lâche la corde.
Certains verbes qui se construisent normalement sans COD en reçoivent parfois un qui exprime la même idée que le verbe. On l’appelle « complément d'objet interne » : Je veux vivre ma vie.
Le complément d'objet indirect (COI) a plusieurs définitions, aucune n’étant suffisante, parce qu’il a un caractère hétérogène du point de vue de sa forme et de son contenu. Exemple : Le conférencier parlera de la politique européenne. Une catégorie de COI est appelée « complément d’attribution », ex. Cela m’appartient. Lorsque le verbe est ditransitif (et se construit avec deux compléments : un COD et un COI), on appelle le COI « objet second » ou « secondaire » (COS): J’envoie le paquet à mon fils, J’ai cuieilli ces fleurs pour vous.
Le complément d'agent (CA) est employé dans la phrase passive. Il s’agit d’un syntagme prépositionnel introduit par par (plus rarement de) et qui correspond au sujet de la phrase active correspondante. Exemple : La fin du match a été sifflée par l'arbitre.
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Un attribut est, en syntaxe, un mot ou groupe de mots qui sert à donner une caractéristique à un sujet ou à un complément d'objet direct par l’intermédiaire d’un verbe. En grammaire française, on distingue lattribut du sujet et lattribut du complément d'objet direct. L'attribut du sujet permet d'affecter au sujet une caractéristique par l'intermédiaire d'un verbe d'état (être et tout verbe pouvant s'y substituer comme devenir, avoir l'air ou sembler).
En grammaire, un actant (ou argument en grammaire générative) est un élément syntaxique nominal imposé par la valence de certaines classes lexicales : le verbe principalement, mais aussi le nom, l'adjectif, la préposition... Un actant se situe dans le schéma actanciel qui décrit l'organisation syntaxique nécessaire à certains mots dotés d'une valence afin qu'ils soient saturés. Ces termes doivent déterminer un procès, ou contenu sémantique du prédicat capable de transformer le thème, qu'il indique un processus (se reposer, travailler, tousser, etc.
En grammaire, le prédicat est une partie de la phrase simple. Sa notion connaît plusieurs interprétations, toutes prenant en compte son rapport avec une autre partie de la phrase simple, le sujet. Selon l’une des interprétations, le prédicat est un syntagme verbal, qu’il soit constitué d’un verbe seul, ou de celui-ci et d’un ou plusieurs éléments qui lui sont subordonnés. Par exemple, dans la phrase Pierre écrit une lettre à sa mère, le prédicat serait toute la partie de la phrase qui suit le sujet Pierre.