Le est un château japonais situé à Himeji dans la préfecture de Hyōgo.
C'est l'un des plus anciens bâtiments du Japon médiéval. Désigné comme trésor national du Japon et inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, c'est l'un des douze derniers châteaux japonais dont le tenshu (donjon) en bois est encore authentique (les autres châteaux ont été reconstruits après l'époque féodale, souvent dans les années 1960-1970). Il est aussi connu sous les surnoms de « Hakuro-jō » ou « Shirasagi-jō » (白鷺城, château du Héron blanc ou de l'aigrette blanche) en raison de sa couleur blanche et aussi par opposition aux deux autres célèbres châteaux d'Okayama (donjon reconstruit) et de Matsumoto (donjon authentique), tous deux de couleur noire.
Le château de Himeji apparaît souvent à la télévision japonaise. La raison en est simple, lorsque le tournage d'une fiction historique doit avoir lieu ( par exemple), les producteurs se tournent naturellement vers ce château qui est le seul du Japon à être aussi bien conservé (donjon et murailles). C'est également le lieu où ont été tournées certaines scènes extérieures de Ran et de Kagemusha (deux célèbres films d'Akira Kurosawa), ainsi que pour la série télévisée américano-japonaise Shôgun. Le château apparaît aussi dans le film de James Bond On ne vit que deux fois (1967).
Le château a été conçu et réalisé pendant l'époque Nanboku-chō de la période Muromachi. En 1346, Akamatsu Sadanori prévoit de construire un château à la base du mont Himeji, où Akamatsu Norimura avait construit le temple Shomyo-ji. Après la chute d'Akamatsu durant la rébellion de Kakitsu, le clan Yamana reprit un moment à son compte l'idée d'un château ; mais les Akamatsu reprirent le dessus après la guerre d'Ōnin et c'est à cette période qu'Akamatsu Masanori y ajoute deux enceintes.
En 1580, Toyotomi Hideyoshi prit le contrôle du château et, suivant les conseils de Kuroda Yoshitaka, construisit une tour de trois étages : l'actuel donjon.
À la suite de la bataille de Sekigahara en 1600, Ieyasu Tokugawa accorda le château de Himeji à Ikeda Terumasa, son gendre.
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La bataille de Sekigahara (関ヶ原の戦い, Sekigahara no tatakai), qui s'est déroulée les 20 et , est un événement majeur de l'histoire du Japon. Elle marque la fin de l'époque Sengoku et le début de l'époque d'Edo. Elle est d'ailleurs surnommée « Tenka wakeme no kassen » (天下分け目の合戦, « la bataille qui décida de l'avenir du pays »). Cet affrontement ouvrit le chemin vers le shogunat pour Tokugawa Ieyasu.
vignette|Le jardin japonais du Musée d'Art Adachi fondé en 1970 (Adachi Zenko, 1899-1999).Collection d'art moderne japonais depuis Yokoyama Taikan (1858-1968) Lart japonais couvre de nombreux domaines, dont l'architecture japonaise, la peinture japonaise, l'estampe ukiyo-e et la sculpture, la céramique japonaise, l'art du jardin japonais, l'art de la laque japonaise et les arts du textile (dont le kimono) ainsi que l'art contemporain japonais, sous toutes ses formes, avec le manga et lanime qui font tous l'objet de cet article.
vignette|Une danseuse exécutant une danse traditionnelle. vignette|Sceau impérial du Japon à 16 pétales doubles. La culture japonaise plonge ses racines dans les cultures continentales chinoise et coréenne, avant de connaître une longue période d'isolement (sakoku) sous le shogunat Tokugawa, jusqu’à l'arrivée des « bateaux noirs » et l'ère Meiji (1868-1912). De ces emprunts variés résulte une culture très différenciée des autres cultures asiatiques et dont l'écho résonne encore dans le Japon contemporain.