Philosophie occidentaleLa philosophie occidentale désigne la pensée philosophique et son élaboration en Occident, se distinguant ainsi de la philosophie orientale ou d'autres tendances diverses observées chez plusieurs peuples autochtones. Le terme est récent et est inventé pour désigner la pensée philosophique de la civilisation occidentale depuis ses racines grecques, en Grèce antique (voir philosophie antique) et couvrant éventuellement une grande partie du globe incluant l'Amérique du Nord et l'Australie.
Pluralisme (philosophie)Pluralisme est un terme employé en philosophie pour signifier « doctrine de la multiplicité », souvent employé par opposition au monisme (« doctrine de l'unité ») et au dualisme (« doctrine de la dualité »). Le terme a différentes significations en métaphysique, ontologie et épistémologie. En métaphysique, le pluralisme est une doctrine selon laquelle il existe plus d'une réalité, tandis que le réalisme pose qu'il n'y en a qu'une qui peut avoir une ontologie objective unique.
Pragmatismethumb|right|Les pères fondateurs du pragmatisme de haut en bas et de gauche à droite : Charles Sanders Peirce, William James, John Dewey, George Herbert Mead. Le pragmatisme est une école philosophique américaine fondée par Charles Sanders Peirce à la fin du . La thèse principale de Peirce est que le sens d'une expression réside dans ses conséquences pratiques. Les principaux membres ultérieurs de l'école pragmatiste sont William James et John Dewey, James ayant popularisé le mot pragmatisme grâce à un cycle de conférences qui sera édité en 1907 dans un ouvrage intitulé Le Pragmatisme : Un nouveau nom pour d'anciennes manières de penser.
Alfred North WhiteheadAlfred North Whitehead, né le à Ramsgate (dans le Kent, en Angleterre) et mort le à Cambridge (Massachusetts), est un philosophe, logicien et mathématicien britannique. Il est le fondateur de l'école philosophique connue sous le nom de la philosophie du processus, un courant influent dans toute une série de disciplines : l'écologie, la théologie, l'éducation, la physique, la biologie, l'économie et la psychologie. Au début de sa carrière, Whitehead écrit principalement sur les mathématiques, la logique et la physique.
PostmodernismePostmodernisme a pris deux significations antagonistes: Il a désigné d'abord en littérature, puis avec Jean-François Lyotard en philosophie, l'ultra-modernité conduisant au mouvement de la . Parmi les différents auteurs ayant utilisé cette notion en ce sens, le critique littéraire Federico de Onís opposait en 1934 précisément la littérature postmoderne à l'ultra-modernisme. Il désigne un mouvement artistique de réaction à la modernité en architecture, théorisé par le critique d'art Charles Jencks, qui engage une rupture ironique avec les conventions anhistoriquesVoyez: L'a-historicisme du Bauhaus et ses conséquences", par Bruno Zevi.
Fondationnalismevignette|Buste de René Descartes. En philosophie de la connaissance, le fondationnalisme est, la théorie selon laquelle nos connaissances sont justifiées si elles reposent sur des croyances de base qui sont évidentes (c'est-à-dire justifiées par elles-mêmes). Ces dernières croyances sont non-inférentielles en ce sens qu'elles ne sont pas inférées pas sur d'autres croyances.
Ludwig Wittgenstein'Ludwig Josef Johann Wittgenstein', né à Vienne en Autriche le et mort à Cambridge au Royaume-Uni le , est un philosophe, mathématicien, ingénieur, pédagogue et architecte de nationalité autrichienne, puis, à partir de 1939, britannique, ayant exploré de manière décisive certains domaines fondamentaux de la connaissance tels que la logique, les fondements des mathématiques et la philosophie du langage.
Philosophie analytiqueL'expression « philosophie analytique » désigne un mouvement philosophique qui se fonda dans un premier temps sur la nouvelle logique contemporaine, issue des travaux de Gottlob Frege et Bertrand Russell à la fin du et au début du , pour éclairer les grandes questions philosophiques. Sa démarche s'appuie sur une analyse logique du langage cherchant à mettre en évidence les erreurs de raisonnement que celui-ci peut induire et faisant ainsi de la « clarification logique des pensées » le but de la philosophie selon le mot de Ludwig Wittgenstein dans le célèbre Tractatus logico-philosophicus.