Françoise Pommaret

Françoise Pommaret, née le est une ethnologue et tibétologue française, chercheuse au CNRS. Elle a beaucoup voyagé en Asie au Tibet et au Bhoutan, où elle réside régulièrement depuis 1980. Françoise Pommaret sort diplômée en histoire de l'art et en archéologie de l'université de la Sorbonne et se perfectionne en tibétain à l'INALCO. Sa thèse de doctorat sur les revenants de l'au-delà dans le monde tibétain a obtenu le prix Delalande-Guérineau de l'Académie des inscriptions et belles-lettres. Elle travaille au Bhoutandepuis 1981 et collabore à la Bhutan Tourism Corporation entre 1981 et 1986, puis s'investit dans des projets éducatifs et culturels. Françoise Pommaret est actuellement (2022) consul honoraire de France au Bhoutan. L'exequatur lui fut accordé en sa qualité de consul honoraire du Bhoutan à Paris. Elle est aussi présidente de l'association Les Amis du Bhoutan. Françoise Pommaret est directrice du laboratoire Langues et cultures de l'aire tibétaine de l'École pratique des hautes études depuis . En 2012, elle fait partie des internationaux qui demandent à Xi Jinping d'intervenir pour sauver la langue tibétaine. L'universitaire Isabelle Charleux considère le livre Le Tibet, une civilisation blessée comme un . Les das log, « revenants de la mort » dans le monde tibétain: sources littéraires et tradition vivante, 1984 Bhoutan : forteresse bouddhique de l'Himalaya, Olizane, Genève, 1991 Lhasa : Lieu du divin, Olizane, Genève, 1997 Les revenants de l'au-delà dans le monde tibétain : sources littéraires et tradition vivante, CNRS, Paris, 1989 (rééditions en 1998 et 2009) Ambassade de Samuel Turner au Bhoutan et au Tibet, Fleuve Jaune, Findakly, Paris, 2002 Le Tibet, une civilisation blessée, Gallimard, Paris, coll. « Découvertes Gallimard / Histoire » (), 2002, , La danse des morts, Citipati en l'Himalaya, danses macabres (avec F. Wang-Toutain), Findakly, Paris, 2004 Le Bhoutan, au plus secret de l'Himalaya, Gallimard, Paris, coll. « Découvertes Gallimard / Culture et société » (), 2005 Parlons dzongkha, (avec

Faire rayonner Sébeillon - Reconversion de la gare de Sébeillon en une centralité artistique

Quentin Huegi

La « matière artistique », en mouvement constant dans la ville, prend possession des lieux suffisamment perméables et, par leur appropriation, en révèle les potentiels. Ces lieux rayonnent et marquent le paysage culturel lausannois. Aujourd’hui, dans un processus de saturation spatiale, la matière artistique est sans cesse rejetée vers la périphérie et le plus souvent contrainte aux occupations temporaires d’espaces en mutation. Il est donc vital pour la culture lausannoise de légitimer la présence des artistes locaux dans les futurs développements urbains. Au cœur du plateau ferroviaire de Sébeillon se situe l’ancienne gare aux marchandises d’Alexandre Sarrasin, inaugurée en 1953. Occupée temporairement jusqu’en 2029, ce projet propose une reconversion pérenne de l’ancienne gare en un lieu perméable aux artistes et aux habitants de la future centralité que deviendra Sébeillon. La valorisation de cet objet recensé s’opère par la mise en évidence de ses qualités spatiales restaurées, ainsi que par son ouverture aux habitants. Devenus territoires d’appropriation, les différents espaces qui composent l’ancienne gare sont réactivés par des interventions ciblées et mesurées. L’intérieur et l’extérieur se mélangent. Ils font coexister les différents usagers. Le symbole qu’est la halle devient espace public couvert végétalisé, prêt à renaturaliser petit à petit la friche environnante. La couronne, elle, devient interface entre la ville et la nature, entre les habitants et les artistes.

2021

Habitat partagé à Saint-Paul-en-Chablais (Rhône-Alpes, F)

Juliette Lenoir

Ce projet d'habitat partagé interroge la possibilité de combler un manque de collectivité dans la société actuelle; une mère ou un père seul(e) avec enfants, un(e) célibataire, un(e) personne âgé(e) peut se sentir bien seul(e) dans un immeuble anonyme ou une maison isolée. Les logements répondent au besoin de retrait de chacun dans l'intimité. D'autres fonctions indispensables, ne nécessitant pas le refuge du logis, sont regroupées et accessibles à tous les habitants: une buanderie, des espaces extérieurs, un atelier, un sauna, etc. Ces espaces et leurs outils mutualisés deviennent plus généreux et offrent ainsi de nouveaux horizons sociaux d'entraide, de convivialité et d'expression de soi. Le projet comprend une ancienne ferme agricole de type concentrée combinant logement, écurie et stockage du fourrage sous un même toit, caractéristique du Chablais. Celle-ci est au cœur du projet, d'où un rez-de-chaussée empreint d'activités communes. La travée centrale, en continuité avec la cour ouverte sur le village, lie les différentes parties et dévoile le volume original de la grange aux yeux de tous. Pour satisfaire diverses façons d'habiter à la campagne, des maisons individuelles de plain-pied sont disposées dans un nouveau volume. Les deux bâtiments définissent un jardin qui se dévoile dans un second temps et offre aux habitants un espace protégé, plus privé.

2015

Waldstadt Bremer, Berne - projet d'extension de la ville

Fabian Lüthi

Les villes suisses sont actuellement frappées par une pénurie de logements requérant non seulement une densification intra-muros mais aussi de grandes opérations immobilières d'extension. Or ces projets, principalement guidés par des préoccupations financières, sont souvent spatialement renfermés et en rupture avec l'existant. Au sein du discours qui préconise un développement urbain durable, il est temps de reconsidérer la ville comme une entité dense et diversifiée. La raréfaction des étendues proches des centres urbains et libérées de toutes constructions, et la protection systématique des espaces boisés repoussent le développement urbain sur des terrains agricoles en bordure des villes, servant à l'assolement. Le projet Waldstadt Bremer de Bauart qui interroge cette pratique restrictive et l'urbanisation proliférante qui en résulte, sert de base à ce travail de diplôme. Le projet propose une extension urbaine pour 10'000 hab., avec des commerces ainsi qu'une faculté universitaire, sur une parcelle forestière proche du centre de Berne et bordée par une autoroute. Partant de l'hypothèse que la ville existante est porteuse d'éléments d'une urbanité durable, l'accent est mis sur les espaces publics et les flux animant les rues. La création d'un système parcellaire permet la cohabitation de diverses formes urbaines, propriétaires et projets architecturaux. Une attention particulière est portée à la partie centrale, posant ainsi les bases du développement urbain à venir.

2010

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Faire rayonner Sébeillon - Reconversion de la gare de Sébeillon en une centralité artistique

Habitat partagé à Saint-Paul-en-Chablais (Rhône-Alpes, F)

Waldstadt Bremer, Berne - projet d'extension de la ville

Habitat partagé à Saint-Paul-en-Chablais (Rhône-Alpes, F)

Waldstadt Bremer, Berne - projet d'extension de la ville

Faire rayonner Sébeillon - Reconversion de la gare de Sébeillon en une centralité artistique