L'effet Mars est le nom donné à une hypothétique corrélation, dont l'existence a été avancée dans les années 1950 par Michel Gauquelin, entre la destinée de certains sportifs et la position de la planète Mars par rapport à l'horizon et au méridien géographique au moment de leur naissance. Il a été statistiquement et rigoureusement démontré que cet effet n'existe pas. L'hypothèse testée par Michel Gauquelin à vérifier si la position de la planète Mars par rapport à l'horizon et au méridien au moment de la naissance de certains sportifs de renom présente ou non une distribution statistiquement uniforme. Dans les années 1950, Michel Gauquelin publie son premier compte rendu de travaux sur l'Effet Mars dans lequel il prétend qu'il existe une corrélation entre la positions de Mars dans le ciel et la naissance de certains sportifs. Il découpe le ciel en douze secteurs et trouve une fréquence de Mars avoisinant les 22 %, dans deux secteurs du ciel, les secteurs 1 et 4, chez les sportifs, pour une espérance qu'il estime aux environs de 17 %. Les secteurs de Gauquelin, qu'il nomme secteur 1 et 4, correspondent aux périodes suivant immédiatement le lever et la culmination de la planète dans le ciel de naissance. Dans les années 1960, Gauquelin étend ses recherches à de nouvelles données qui répètent l'écart de distribution de 5 %. Michel Gauquelin demande au Comité Belge pour l'Investigation Scientifique des Phénomènes Réputés Paranormaux de vérifier ces travaux. En 1967, le Comité établit un nouvel échantillon de 535 sportifs et donne des premiers résultats similaires aux études de Gauquelin. Suspectant un biais démographique dans l’échantillon, le Comité constitue alors 9 échantillons de test qui donnent le même écart de 5 %. Le Comité Para, pour s’assurer qu’il n’y avait pas de biais démographique et que la distribution théorique de Mars dans le ciel proposé par Michel Gauquelin constituait bien une base statistique fiable, a mélangé 9 fois les heures de naissances des sportifs sélectionnés pour obtenir 9 nouveaux échantillons témoins démographiquement équivalents, mais différents.