vignette|Ariwara no Narihira, dans les Ogura Hyakunin Isshu
est un aristocrate japonais du début de l'époque de Heian et un poète de waka, choisi parmi les six génies de la poésie et les trente-six grands poètes. Il est le cinquième fils du prince Abo, fils de l'empereur Heizei. Sa mère est la princesse Ito, fille de l'empereur Kanmu. Il est écarté de la lignée impériale et reçoit le nom d'Ariwara en 826 en même temps que son demi-frère Yukihira.
Malgré son ascendance impériale, Ariwara no Narihira n'obtiendra jamais de rang de cour élevé ni de poste important. Durant les treize années du règne de l'empereur Montoku, son rang de cour n'est pas promu. Cette disgrâce est vraisemblablement due à un scandale le liant à une concubine impériale, Fujiwara no Takaiko.
Il laisse de nombreux poèmes regroupés dans un recueil privé, le Recueil de Narihira (Narihira-shū). Plusieurs d'entre eux seront compilés dans les anthologies impériales postérieures : on en dénombre trente dans le Kokin wakashū au et douze dans le Shin Kokin wakashū au . Un poème sera également repris par Fujiwara no Teika dans son Hyakunin Isshu.
Dans un autre registre, ses poèmes sont cités et servent de base à la plupart des anecdotes du Ise monogatari, premier exemple connu d'uta monogatari. Il s'agit de recueils d’anecdotes centrées chacune sur un ou plusieurs poèmes. Le principal but de ces anecdotes est de faire connaître les conditions supposées de naissance des poèmes, les liens unissant leurs auteurs et leurs destinataires ainsi que leurs environnements.
gauche|vignette|Estampe de Tsukioka Yoshitoshi représentant Ariwara no Narihira cherchant le fantôme d'Ono no Komachi du regard.
Ariwara no Narihira est perçu par ses successeurs comme un poète animé par de fortes passions. Il est le deuxième poète cité par Ki no Tsurayuki dans la préface en kana du Kokin Wakashū au titre de génie de la poésie du siècle précédent. Son style est décrit comme étant « trop riche en sentiments et trop pauvre en mots, tel une fleur fanée dont les couleurs ont disparu mais le parfum demeure ».
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Le , ou yamato uta, est un genre de la poésie japonaise, à forme fixe. Apparu au dans l'aristocratie de la cour impériale, il est écrit avec le syllabaire ja, privilégiant ainsi l'oralité plutôt que l'écrit de la tradition chinoise. Il gagne toutes les catégories de la population et reste encore très populaire au . Forme brève, le waka mobilise de nombreuses références culturelles nationales, dans ses vers en utilisant la polysémie de l'écriture en kana pour un surplus de sens, mais aussi en associant le poème calligraphié à un contexte et à des circonstances où il acquiert sa puissance d'expression.
poétesse japonaise de waka (poésie japonaise) de l'époque Heian (Kokin Wakashu), choisie parmi les six génies de la poésie et les trente-six grands poètes. Considérée d'une rare beauté, elle est devenue le symbole de la belle femme au Japon (bijin), son nom devenant par la suite un nom commun. Très peu de détails de sa vie sont connus. Ni ses dates précises de naissance et de mort, ni sa famille ou sa région d'origine ne sont connues.
Le ou est un recueil de waka dont la création a été ordonnée par l’empereur Daigo en 905 pour marquer l'importance de la littérature japonaise. Son ou ses compilateur(s) sont inconnus mais ceux qui sont le plus présents dans le recueil sont : Ki no Tsurayuki, Ki no Tomonori, Ōshikōshi no Mitsune et Mibu no Tadamine. Cette œuvre est composée de , en vingt livres, représentant un siècle et demi de création poétique. Le Kokin wakashū est considéré comme une référence importante de la poésie japonaise.