Jean Lartéguy, nom de plume de Lucien Pierre Jean Osty, né le à Maisons-Alfort et mort le à l'hôtel des Invalides à Paris, est un écrivain et journaliste français. Jean Lartéguy vit son enfance en Lozère à Aumont-Aubrac, terroir d'origine de son oncle, le chanoine Émile Osty. Il passe sa licence d'histoire à Toulouse et devient secrétaire de l'historien Joseph Calmette. Il s'engage comme volontaire en au régiment d'infanterie de forteresse. Pendant l'Occupation, il s'évade de France en mars 1942 en passant par l'Espagne où il est interné pendant neuf mois. Il est formé à l'École militaire de Cherchell, alors « Cherchell-Médiouna », avant de rejoindre l'Armée française de la Libération comme officier dans les commandos d'Afrique. Il sert sept ans comme officier d'active au Régiment d'infanterie avant de rejoindre la réserve avec le grade de capitaine. Il est blessé en Corée. Plusieurs fois décoré : Légion d'honneur, croix de guerre 1939-1945 (deux étoiles de bronze), croix de guerre TOE (une étoile de vermeil) avec quatre citations supplémentaires sans croix, croix du combattant volontaire avec agrafes « 1939-1945 » et « Corée ». Lartéguy est, témoin comme correspondant de guerre, notamment pour Paris Match, ou acteur de nombreux événements majeurs de la seconde moitié du : révolution d'Azerbaïdjan, guerre de Palestine, guerre de Corée (blessé à l'attaque de Crève-Cœur), Indochine, Algérie puis Viêt Nam, révolutions en Amérique latine, etc. Il est grand reporter à Paris-Presse à partir de 1952 et reçoit le prix Albert-Londres en 1955. Il est le père de deux filles, Ariane et Diane. Jean Lartéguy s'éteint le à 90 ans ; une messe funéraire est célébrée en la chapelle Saint-Louis des Invalides le (aumônerie militaire catholique). Il est inhumé au carré militaire du cimetière de Vaugirard. Une promotion du bataillon de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (élèves-officiers sous contrat et de réserve) porte son nom depuis le .