L'Amiga 1200, ou A1200, était le micro-ordinateur Amiga de troisième génération de Commodore International, destiné au marché familial. il sortit en octobre 1992, au prix de au Royaume-Uni et aux États-Unis. Comme ses prédécesseurs, l'Amiga 500 et l'Amiga 600 (dont il reprend d'ailleurs le design de ce dernier, un pavé numérique en plus), il était conçu comme un « tout en un », incorporant processeurs, clavier, lecteur de disquettes, dans une seule unité. Il était vendu avec de mémoire, la troisième génération de chipset graphique Amiga (AGA), et l'AmigaOS 3.0. Il utilise un processeur Motorola MC68EC020 cadencé à . En extension, l'Amiga 1200 comporte un slot mémoire/CPU et un port PCMCIA Type II. Comme la mémoire est partagée entre le processeur principal et les coprocesseurs vidéo et sonore, le simple fait d'étendre la mémoire au-delà des double les performances de la machine. Plusieurs constructeurs tiers proposaient des accélérateurs contenant des processeurs 68020, 68030, 68040, 68060 et, sur le tard, des PowerPC, ce qui augmente encore significativement la puissance de la machine et nécessite parfois de remonter l'Amiga en tour, afin d'éviter une surchauffe de la carte-mère originelle. Contrairement à l'Amiga 500 et l'Amiga 600, qui étaient seulement des mises à jour du premier Amiga 1000 sorti en 1985, l'Amiga 1200 fut une amélioration notable, augmentant de près de quatre fois la puissance globale grâce à une cadence doublée du processeur et de la Fast RAM (en option), tout en ayant des performances graphiques bien supérieures. Cependant, l'Amiga 1200 ne fut pas aussi populaire que l'A500. Ses capacités graphiques ne pouvaient pas supporter la comparaison avec les PC compatibles Intel 80386 et 486 qui utilisaient déjà le super-VGA depuis 1990, beaucoup de clones PC avaient déjà une puissance processeur bien supérieure pour un prix à peine supérieur, avec en prime, une bibliothèque logicielle plus étoffée. Les puces Amiga étaient tout simplement plus chères à produire que les puces communes utilisées dans les PCs.