Split est une ville et une municipalité croate. Elle se place au deuxième rang des villes les plus peuplées de Croatie. C'est le siège du comitat de Split-Dalmatie. Au recensement de 2011, le comitat comptait , la municipalité , dont 96,23 % de Croates et la ville seule comptait .
La ville de Split s'est établie à l'intérieur, puis autour de l'immense palais de l'empereur romain Dioclétien, construit entre 294 et 305, qui s'étendait sur une surface de . L'empereur était originaire de la ville de Salone (située sur les hauteurs de Split). En 1420, Split fut intégrée dans la république de Venise, jusqu'à sa disparition en 1797. La ville est aujourd'hui inscrite sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO.
C'est un grand port industriel et touristique de la côte dalmate.
En Ασπάλαθος, Aspálathos, Spalatum, Spalato.
Palais de Dioclétien
vignette|Gravure du front de mer de Split avec les vestiges du Palais de Dioclétien. Robert Adam, 1764.
vignette|Vue des murailles de Split vers 1764, gravé par l'architecte écossais Robert Adam.
vignette|Photographie de 1910 de Split.
Cette ville présente la singularité d'avoir été construite à l'intérieur, puis autour, du palais de Dioclétien.
Cet empereur romain — d'origine dalmate — se fait construire un immense palais sur sa côte natale, de 294 à 305. Il y passe sa retraite (voir Tétrarchie). Ce palais, outre les bâtiments résidentiels, comprend thermes, bibliothèque, temple dédié à Jupiter, caserne abritant une garde, et est cerné de remparts. Le tout occupe une surface de sur 180, soit . Le front de mer est encore constitué de l'enceinte du palais. Sur ce front de mer, s'ouvre encore la porte maritime, qui dans l'Antiquité, permettait aux navires d'accoster directement.
Après la chute de l'Empire romain d'Occident, Split reste rattachée à l'Empire byzantin. En 576, elle est incluse dans le ressort de l'exarchat de Ravenne.
Au Haut Moyen Âge, le palais se transforme en ville lorsque les habitants de la cité romaine voisine de Salone (capitale de la province romaine de Dalmatie) s'y réfugient (en 615).