vignette|Charge of the Light Brigade, de (1894). La charge de la brigade légère est une désastreuse charge de cavalerie, dirigée par Lord Cardigan au cours de la bataille de Balaklava le lors de la guerre de Crimée. Elle est restée dans l'histoire comme le sujet d'un poème célèbre d'Alfred Tennyson, The Charge of the Light Brigade, écrit en décembre de la même année, dont les vers 13 à 15 , ont fait de cette charge un symbole autant de la bravoure et du sacrifice que de l'absurdité de la guerre. La charge fut effectuée par la brigade légère de la cavalerie britannique, constituée des 4 et , du , et des 8 et de hussards, sous le commandement du major général, Lord Cardigan. Ils chargèrent suivis de la brigade lourde comprenant le irlandais de la Garde, le de la Garde, le Inniskilling et les Gris écossais. Ces unités étaient les principales forces de cavalerie britanniques sur le champ de bataille. Le commandement général de la cavalerie revenait à Lord Lucan. Lucan reçut un ordre du commandant de l'armée, Lord Raglan, indiquant : Cet ordre serait motivé par le souhait de Lord Raglan de ré-éditer l'exploit de son mentor, le Duc de Wellington, qui ne s'était jamais fait prendre une pièce d'artillerie lors d'une bataille. En effet, sous le regard attentif de Lord Raglan, les Russes commençaient à emporter les canons de marine britanniques, capturés sur les hauteurs surplombant la vallée à la suite de la défection des Turcs. L'ordre écrit fut porté par le capitaine Nolan et transmis oralement avec autorité, voire avec insolence, et selon une interprétation personnelle erronée, avant d'être remis en mains propres à son destinataire. Mais à cet instant précis, les seuls canons visibles de l'Etat-Major de Lord Lucan se situaient dans une redoute, à l'autre extrémité de la vallée, provoquant une certaine perplexité : selon les règles de la guerre, on ne charge pas frontalement des canons avec des cavaliers, ce que savait parfaitement Lord Raglan. En fait, et compte-tenu de la topographie des lieux, les canons dont il parlait n'étaient pas visibles des positions de la cavalerie britannique.