Au Liban, le transport ferroviaire a cessé toute fonction depuis le milieu des années 1990 en raison des dégradations subies pendant la guerre civile libanaise, qui n'ont jamais été réparées depuis. Plusieurs tentatives de remise en état se sont soldées par des échecs. thumb|Voie à crémaillère sur la ligne Beyrouth – Damas Ligne Beyrouth – Rayak – Damas (Syrie), à voie étroite (1,05 m), longueur totale 117 km, dont 92 km au Liban, mise en service en 1895, première ligne construite au Liban, alors dans l’Empire ottoman, par la dans le cadre d'une concession de 1891. Le but était de relier Beyrouth à Damas. Les gares et les maisons des gardes-barrières sont des copies d'ouvrages français, les rails et le matériel de voie sont belges, les locomotives à vapeur sont suisses. La voie franchit la chaine du Mont-Liban et culmine à 1400 mètres. Des locomotives à crémaillère sont nécessaires. Ligne Rayak - Baalbek - Homs (Syrie), par la plaine de la Bekaa, voie à écartement standard d'une longueur totale 108 km dont 63 km au Liban, construite par la Société ottomane du chemin de fer de Damas-Hama et prolongements issue du même consortium et mise en service en 1906. Elle rejoint le chemin de fer de Damas à Alep, faisant de Beyrouth l'accès de Damas à la mer et contrecarrant ainsi le projet britannique de relier Damas à Jaffa. Ligne Homs (Syrie) – Tripoli, voie à écartement standard, mise en service en 1911. Ligne Tripoli – Beyrouth, voie à écartement standard, construite par les troupes australiennes, mise en service en 1942. La ligne Beyrouth – Homs ainsi complétée a une longueur totale de 172 km, dont 120 km au Liban. Ligne Beyrouth – Saïda – Naqoura – Haïfa (Israël), voie à écartement standard, construite par les troupes néo-zélandaises, mise en service en 1942. Comme la ligne précédente, elle est destinée à faire arriver troupes et matériels en Égypte par le Proche-Orient. Il est alors possible d'aller de Londres au Caire en train. Image:Réseau libanais en 1895.jpg|Le réseau en [[1895]] Image:Réseau libanais en 1906.