Gary Glitter, de son vrai nom Paul Francis Gadd, est un auteur-compositeur-interprète britannique né le à Banbury, dans l'Oxfordshire (Angleterre). Il connaît le succès dans les années 1970 comme l'un des principaux représentants du courant glam rock aux côtés de David Bowie, Roxy Music et T. Rex. Trois de ses singles deviennent n°1 des ventes dans son pays natal en 1973-1974 : I'm the Leader of the Gang (I Am), I Love You Love Me Love et Always Yours.
Il est impliqué dans plusieurs affaires de pédophilie et d'abus sexuel à partir de la fin des années 1990. Le , il est condamné au Royaume-Uni à seize ans d'emprisonnement pour actes pédophiles.
Rock and Roll (Part 1) et Rock and Roll (Part 2) sont éditées sur les deux faces d'un même 45 tours en 1972 sous le nom de Gary Glitter. Rock and Roll (Part 2) est l'un des titres les plus diffusés en discothèque cette année-là. C'est devenu un hymne pour tous les sportifs du dimanche, étant souvent diffusée pendant les matchs de football américain aux États-Unis et dans les matchs de hockey aux États-Unis et au Canada. Elle a également été reprise dans de nombreux films comme Joker, L'Enfer du dimanche, ou encore The Full Monty.
En , il est crédité avec Mike Leander et Noel Gallagher pour la chanson Hello d'Oasis. Elle figure sur l'album le plus vendu d'Oasis, (What's the Story) Morning Glory? qui compte 22 millions d'exemplaires écoulés dans le monde. Noel Gallagher est accusé de plagiat de la chanson Hello Hello I'm Back Again.
est utilisé en 2019 dans le film Joker de Todd Phillips, dans une scène où le Joker danse en ville dans des escaliers, ce qui crée la polémique, parce que Glitter pourrait toucher une somme d'au moins un million de livres. Néanmoins, les ayants droit du morceau, , qui a acheté les droits en , juste avant les problèmes judiciaires de Glitter, et , qui possède les droits aux États-Unis, ont affirmé que Glitter ne touchera pas de royalties.
Selon la presse britannique, il aurait, à Cuba, un fils, Gary Pantoja Sosa, né en 2001 d’une relation avec une jeune Cubaine, qu’il continue à financer grâce à ses droits d’auteur.