Mbandaka est une ville portuaire de la Province de l'Équateur en république démocratique du Congo, dont elle est la capitale provinciale. La ville est une étape importante sur le fleuve entre les villes de Kinshasa et de Kisangani. La ville était anciennement connue sous le nom de Coquilhatville (d'après Camille Coquilhat, prononcé [kɔklatvil]) jusqu'en 1966. Deux communes, celle de Mbandaka et celle de Wangata, composent la ville, ayant chacune . Un bloc de limonite à Wangata, faubourg de Mbandaka, indique l'emplacement de la ligne de l'équateur La ville héberge une véritable richesse botanique dans un parc aux confins de l'agglomération dit jardin botanique d'Eala fondé par Léopold II en 1900. Située sur la rive gauche du fleuve Congo en aval du confluent de la rivière Ruki, elle est à par voie fluviale et par la route nationale RN8 au nord-est de la capitale Kinshasa. Elle se trouve à quelques kilomètres au-dessus de l'équateur. Sous la colonisation à l'époque de Léopold II, la ville , simple poste, est dirigée par le Belge Camille Coquilhat (1863-1891), dont elle porte le nom jusqu'en 1966, lorsque le président Mobutu décide de la débaptiser. En 1883, Stanley s'arrête à six kilomètres au sud, à Wangata, alors qu'il remonte le Fleuve en direction de Kisangani, et baptise ce hameau "Équateur" et les Belges y créent leur premier poste. En 1891, ils abandonnent Wangata au profit de Mbandaka. Depuis, le chef-lieu de l'Équateur est composé de deux communes, Wangata et Mbandaka qui ne cessent de grandir. Institué en circonscription urbaine dès 1895, elle obtient le statut de ville en . Elle devient chef-lieu de la province de la Cuvette centrale en 1963. Le plan d'urbanisme de la ville est dicté par la position du fleuve, de ses bras et affluents. C'est à Mbandaka que le jeune Mobutu a fait une partie de sa scolarité. La ville a été le théâtre du massacre de nombreuses personnes en particulier d'origine Hutu lors de la Première guerre du Congo, du au .
{|align=center |vignette|upright=1.