Résumé
Un échafaudage est une construction temporaire constituée de ponts, de passerelles ou de plates-formes soutenus par une charpente en bois, en acier ou en aluminium. Il est destiné à permettre l'accès des artisans et du matériel en tous points d'un bâtiment à édifier ou à réparer. Il est décomposé en trois catégories distinctes : fixe, suspendu ou roulant. Les échafaudages fixes sont eux-mêmes répartis en trois catégories : échafaudage de façade ; échafaudage multidirectionnel ; échafaudage de maçon. L’ouvrier chargé de monter les échafaudages s’appelle « échafaudeur » ou « échafaudier ». Les échafaudages ont connu de nombreuses évolutions techniques au cours des dernières années notamment du fait en Europe de l'évolution de la réglementation (Décret 2004-924 du ) et la publication de nouvelles normes européennes. Permettant d'accéder et de travailler en hauteur, l'échafaudage doit, selon les normes techniques et la réglementation, être conçu et monté afin d'éviter les chutes des utilisateurs. En l'absence de directive européenne, le marquage CE n'existe pas pour les échafaudages. En revanche, en France, un référentiel MARQUE NF existe pour compenser cette absence. La moitié des accidents d'échafaudage sont des chutes de hauteur. L'emploi d'un échafaudage est strictement codifié par le Code du Travail. Les ouvriers sont équipés, et les passants protégés avec des filets anti-chute, de la signalisation, des barrières. La météo et la qualité du sol sont des facteurs aggravants des risques encourus. Le travail d'amenée des matériaux à niveau pour qu'ils soient placés, surtout dans les pays dépourvus de bois de construction, s'est fait de temps immémoriaux au moyen de rampes, plan incliné, accumulation de briques crues. C'était ce moyen qui était utilisé en Égypte mais aussi du temps de la Rome antique. Les échafaudages sont connus des Grecs sous le nom d’ikríon, généralement au pluriel : on le retrouve dans les ouvrages de Théophraste, qui recommande le figuier pour les échafaudages, comme pour tout support vertical au Livre V de son ouvrage Histoire des Plantes.
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