Résumé
redresse=1.33|vignette|Vues au microscope électronique d'un matériau carboné nanostructuré azoté () prises parallèlement (a) et orthogonalement (b) à la direction des canaux. Un matériau mésoporeux est un matériau dont les pores ont un diamètre compris entre selon la définition de l'IUPAC. L'IUPAC définit ainsi un matériau dont les pores ont un diamètre inférieur à comme microporeux, et un matériau dont les pores ont un diamètre supérieur à comme macroporeux. L'IUPAC définit également un matériau mésoporeux comme désordonné ou ordonné dans une mésostructure. Dans les substances minérales cristallisées, une structure mésoporeuse réduit sensiblement le nombre de mailles cristallines du matériau, ce qui modifie significativement ses propriétés chimiques. Ainsi, les performances des matériaux mésoporeux électroactifs dans les accumulateurs électriques diffèrent sensiblement de celles des matériaux massifs. Des substances telles que la silice mésoporeuse et certaines alumines comptent parmi les matériaux mésoporeux typiques. On connaît également des oxydes mésoporeux de niobium, de tantale, de titane, de zirconium, de cérium et d'étain. Le charbon actif est probablement le plus connu de ces matériaux, avec une porosité dans les domaines mésoporeux ou microporeux selon son mode de fabrication. Les matériaux carbonés nanostructurés, également appelés carbone mésoporeux ordonné (terme calqué sur l'anglais ordered mesoporous carbon), sont activement étudiés pour leurs applications directes dans les équipements de conversion et de stockage de l'énergie. Ce carbone nanostructuré a une porosité dans le domaine mésoporeux, ce qui accroît significativement sa surface spécifique. La production de silice mésoporeuse a été brevetée dans les années 1970 et 1980 et des méthodes reposant sur le procédé Stöber de 1968 étaient encore utilisées en 2015. Ce dernier passa pratiquement inaperçu à l'époque avant d'être exhumé en 1997. Des nanoparticules de silice mésoporeuse () étaient produites indépendamment en 1990 par une équipe japonaise puis par une équipe des laboratoires Mobil, donnant lieu aux matériaux dits , dont le MCM-41.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.