Geneviève Termier ( à Paris - à Saint-Rémy-lès-Chevreuse) est une paléontologue française et évolutionniste. Elle occupe un poste de directrice de recherche au CNRS. Elle est spécialiste des gastéropodes et étudie les brachiopodes permiens du Sud-Est asiatique. Elle et son mari, Henri Termier, sont considérés comme parmi les plus grands paléontologues français du . Geneviève Termier montre rapidement un talent artistique qui la mena successivement du dessin scientifique (à l'échelle, puis en réduisant les proportions) à l'observation minutieuse des fossiles qui est la première étape vers leur identification (ou détermination). C'est Charles Jacob, qui la remarque et la fait rentrer à la Sorbonne en 1937 où elle commence ses recherches paléontologiques par l'étude d'un des plus anciens genres de gastéropode : Pleurotomaria. Elle associe la paléontologie et l'évolution pour restituer l'évolution des gastéropodes en utilisant la notion de "grade". Elle propose la première classification des gastéropodes. En 1942, Geneviève Termier va au Maroc où elle rencontre son mari Henri, chef du service géologique du Maroc. Leur fils Michel nait 3 ans plus tard. Geneviève Termier soutient sa thèse intitulée "les Gastéropodes mésozoïques de la région libanaise" en 1939. À partir de 1942 pendant leur séjour au Maroc, (à Adrar n Deren) Geneviève et Henri Termier décident de travailler ensemble le plus possible. Geneviève maîtrise la paléontologie. Henri gère la stratigraphie et la pétrographie. C'est à ce moment-là que Geneviève se familiarise avec les fossiles paléozoïques du Maroc ainsi qu'avec la pétrographie. Ils s'intéressent particulièrement au Massif du Tichka. Lors de leurs différents périples visant à étudier le Massif du Tichka, Geneviève générait toujours des réactions de stupéfactions et d'amusement de la part des autochtones qui n'était, à l'époque, pas habitués à croiser des européennes en raison de la pauvreté, du manque de routes et de confort qui faisait obstacle au tourisme.