Une bourse synoviale ou bourse séreuse est une cavité fermée constituée de tissu conjonctif et contenant du liquide synovial, lubrifiant facilitant le glissement des organes (muscles, tendons) auxquels elle est annexée (par exemple sur la partie externe d'une articulation). Toutes les bourses synoviales sécrètent un liquide favorisant le glissement de la peau, d'un tendon, d'un muscle sur un os. On distingue les bourses synoviales : « superficielles » (« sous-cutanées »), c'est-à-dire annexées à la peau là où les os d'une articulation saillent sous celle-ci. Exemples : bourse olécranienne de l'articulation du coude, bourse prérotulienne, qui enveloppe la rotule du genou ; « profondes » et de forme circulaire, annexées aux tendons et aux muscles et facilitant le glissement des tendons sur le squelette profond. On parle alors souvent de « gaines séreuses ». La bourse synoviale a une double importance fonctionnelle : réduction de la friction, de l'échauffement et de l'érosion résultant du mouvement des articulations ; lubrification des structures voisines (muscles et tendons qui sont en mouvement quand l'articulation fonctionne). Cela est permis par un tissu spécialisé, proche de celui de la membrane synoviale, très vascularisé, qui tapisse la surface interne des capsules articulaires et la surface des bourses synoviales (internes ou superficielles) et qui sécrète le lubrifiant (Synovie dans le cas d'une articulation telle que le genou ou le coude). Le sang n'atteignant pas la synovie, son immunité dépend d'un processus particulier, comme pour le liquide séreux de l'œil. thumb|right|200px|Hygroma, exemple d'inflammation de la bourse synoviale du coude, dite olécranienne L'étude et les pathologies des bourses synoviales relèvent de l’arthrologie (ou syndesmologie) qui est la discipline anatomique traitant des articulations. Les troubles inflammatoires sont les maux les plus fréquents, sous forme de rhumatisme et plus rarement d'abcès.