La convention de Ramsar, officiellement convention relative aux zones humides d'importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau, aussi couramment appelée convention sur les zones humides, est un traité international adopté le pour la conservation et le développement durable des zones humides, qui vise à enrayer leur dégradation ou disparition, aujourd'hui et demain, en reconnaissant leurs fonctions écologiques ainsi que leur valeur économique, culturelle, scientifique et récréative sous la désignation de site Ramsar. La convention porte le nom de la ville iranienne de Ramsar où elle a été adoptée. L'idée de cette convention a émergé lors de la Conférence internationale du programme MAR (pour Maris, marshes, marismas) qui s'est tenue aux Saintes-Maries-de-la-Mer en 1962, à l'initiative de l'UICN et de deux ONG (Wetlands International et Birdlife international), toutes trois devenues partenaires de l'UNESCO. La convention a été élaborée et adoptée par les nations participantes lors d'une réunion à Ramsar, ville iranienne au bord de la mer Caspienne. le . Elle est entrée en vigueur le . Le titre officiel est Convention relative aux zones humides d'importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau. Elle engage les signataires à : tenir compte de la conservation des zones humides dans leurs plans d'aménagement, et de veiller à une utilisation « rationnelle » des zones humides ; inscrire des sites sur la liste Ramsar et promouvoir leur conservation ; préserver les zones humides inscrites ou non dans la liste Ramsar, soutenir la recherche, la formation, la gestion et la surveillance dans le domaine des zones humides ; coopérer avec les autres pays, notamment pour préserver ou restaurer les zones humides transfrontalières. La liste des zones humides d'importance internationale contient, début 2009, (dont 931 en Europe, soit 51 % du total en nombre et 14 % de la surface totale), représentant une surface de plus de 1,6 million de kilomètres carrés, alors qu'en 2000, il n'y en avait que .
Anton Schleiss, José Pedro Gamito de Saldanha Calado Matos