Pascale JablonkaPascale Jablonka is a French/Swiss astrophysicist who specializes in the area of galaxy evolution. She earned a doctorate in astrophysics from the University Paris 7- Denis Diderot in France. She then held a postdoctoral fellowship at the Headquarter of the European Southern Observatory (ESO, Germany), before obtaining a position at CNRS (France). She is currently Directrice de Recherche at CNRS and on leave of absence from Paris Observatory in the Laboratoire d'astrophysique of EPFL. Pascale Jablonka conducts both observations and numerical simulations to gain insights into the formation and evolution of galaxies. Her research focuses on three main topics : > Understanding the nature of the first stars in the Universe > Infering the driving parameters of the galaxy star formation histories > Deciphering the impact of the environment on galaxy evolution. Her research exploits ground-based and space telescopes as well as high performance computing facilities.
Georges MeylanAprès une thèse en astrophysique, en 1985, à l'Observatoire astronomique de l'Université de Genève, Georges Meylan séjourne en tant que postdoc à l'Université de Californie à Berkeley, USA, et au siège de l'Observatoire Européen Austral (ESO) à Munich, Allemagne. Il occupe ensuite des positions d'astronome senior à l'ESO à Munich et au Space Telescope Science Institute (STScI) à Baltimore, USA. Depuis août 2004, il occupe la chaire d'astrophysique de l'EPFL.
Sa recherche porte sur la cosmologie observationnelle, incluant le phénomène de lentilles gravitationnelles, les quasars et leurs galaxies hôtes, la formation et l'évolution des galaxies tout au long de l'évolution de l'Univers, la dynamique stellaire et l'étude des populations stellaires proches et lointaines.
Frédéric CourbinAprès ses études de physique fondamentale à l'Université de Paris-XI (Orsay, France), Frédéric Courbin effectue sa thèse de doctorat entre l'Institut d'Astrophysique de l'Université de Liège (Belgique), l'Observatoire de Paris (France) et l'Observatoire Européen Austral (ESO, Allemagne). En 1999, il quitte l'Europe pour trois ans, afin de poursuivre ses recherches sous le ciel pur du Chili, où l'ESO vient de terminer la construction de son VLT (Very Large Telescope), dans le désert de l'Atacama. En 2004, après un séjour de 2 ans à l'Université de Liège comme chercheur "Marie Curie", Frédéric Courbin rejoint le Laboratoire d'Astrophysique de l'EPFL où il est actuellement professeur. Ses sujets de recherche principaux se situent en cosmologie et en astrophysique extragalactique, ainsi qu'en traitement du signal. En 2018, il obtient un financement Européen (ERC Advanced grant) lié à son travail en cosmologie avec les lentilles gravitationnelles. A l'EPFL il est membre de la commission de l'école doctorale en physique (EDPY) et à été le tuteur de plus de 30 étudiants en thèse à ce jour. Depuis 2018, il est membre du Conseil de Faculté des Sciences de Bases et de l'assemblée d'école depuis 2020.
Giorgio MargaritondoDe nationalité américaine et suisse, Giorgio Margaritondo est né à Rome (Italie) en 1946. Il a reçu la Laurea cum laude en physique de l'Université de Rome en 1969. De 1969 à 1978, il a travaillé pour le Consiglio Nazionale delle Ricerche (CNR), à Rome, à Frascati et, pendant la période 1975-1977, chez Bell Laboratories aux Etats-Unis. De 1978 à 1990, il est professeur de physique à l'Université du Wisconsin, à Madison (Etats-Unis); en 1984, il est nommé vice-directeur au Centre de rayonnement synchrotron de la même université. En 1990, il est engagé à l'EPFL comme professeur ordinaire et dirige l'Institut de physique appliquée au Département de physique. Il a été également membre honoraire du corps professoral de l'Université Vanderbilt à Nashville. En 2001 il a été nommé doyen de la Faculté des sciences de base de l'EPFL; en 2004, il a été nommé Vice-président pour les affaires académiques.; en 2010 et jusqu'à sa retraite de l'EPFL en 2016 il est devenu Doyen de la formation continue. A côté de ses cours de physique générale, son activité de recherche porte sur la physique des semiconducteurs et des supraconducteurs (états électroniques, surfaces, interfaces) et des systèmes biologiques; ses principales méthodes expérimentales sont la spectroscopie et la spectromicroscopie électroniques, l'imagerie aux rayons x et la microscopie SNOM, y compris les expériences avec le rayonnement synchrotron et le laser à électrons libres. Auteur d'environ 700 articles scientifiques et de 9 livres, il a aussi été responsable de 1995 à 1998 des programmes scientifiques du Synchrotron ELETTRA à Trieste. Depuis 1997, il a été le coordinateur de la table ronde de la Commission européenne pour le rayonnement synchrotron, et président du conseil de la "Integrated Initiative" de la Commission européenne pour les synchrotrons et les lasers à électrons libres (IA-SFS, ensuite ELISA), le plus grand réseau au monde de laboratoires dans ce domaine. En 2011-2015, il a été Editor-in-Chief du Journal of Physics D (Applied Physics). A présent, il est vice-président du conseil de l'Università della Svizzera Italiana (USI) et président du Scientific and Technological Committee de l'Istituto Italiano di Tecnologia (IIT). Il est "Fellow" de l'American Physical Society et de l'American Vacuum Society; il est également "Fellow and Chartered Physicist" de l'Institute of Physics.
Martin VetterliMartin Vetterli a été nommé Président de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) par le Conseil fédéral à l’issue d’un processus de sélection mené par le Conseil des EPF - qui l'a désigné à l'unanimité.
Né à Soleure le 4 octobre 1957, Martin Vetterli a suivi sa scolarité et effectué sa maturité dans le canton de Neuchâtel. Ingénieur en génie électrique de l’ETHZ (1981), diplômé de l’Université de Stanford (1982) et docteur en sciences de l’EPFL (1986), Martin Vetterli a enseigné à Columbia University comme professeur assistant puis associé. Il a ensuite été nommé professeur ordinaire au département du génie électrique et des sciences de l’informatique de l’Université de Berkeley, avant de revenir à l’EPFL en tant que professeur ordinaire à l’âge de 38 ans. Il a également enseigné à l’ETHZ et à l’Université de Stanford.
Ses activités de recherche centrées sur le génie électrique, les sciences de l’informatique et les mathématiques appliquées lui ont valu de nombreuses récompenses nationales et internationales, parmi lesquelles le Prix Latsis National, en 1996. Il est Fellow de l’Association for Computing Machinery et de l'Institute of Electrical and Electronics Engineers et membre de la National Academy of Engineering (NAE) notamment. Martin Vetterli a publié plus de 170 articles et trois ouvrages de référence.
Ses travaux sur la théorie des ondelettes, utilisées dans le traitement du signal, sont reconnus par ses pairs comme étant d’une portée majeure, et ses domaines de prédilection, comme la compression des images et vidéos ou les systèmes de communication auto-organisés, sont au cœur du développement des nouvelles technologies de l’information. En tant que directeur fondateur du Pôle de Recherche National Systèmes mobiles d’information et de communication, le professeur Vetterli est un fervent défenseur de la recherche transdisciplinaire.
Martin Vetterli connaît l’EPFL de l’intérieur. Alumnus de l’Ecole, il y enseigne depuis 1995, a été le vice-président chargé des relations internationales puis des affaires institutionnelles de l’Ecole entre 2004 à 2011, et doyen de la Faculté Informatique et Communication en 2011 et 2012. En parallèle à sa fonction de président du Conseil national de la recherche du Fonds national suisse qu’il a occupé de 2013 à 2016, il dirige le Laboratoire de Communications Audiovisuelles (LCAV) de l’EPFL depuis 1995.
Martin Vetterli a accompagné plus de 60 doctorants en Suisse et aux Etats-Unis pendant leur thèse et se fait un point d’honneur de suivre l’évolution de leur parcours au plus haut niveau, académique ou dans le monde entrepreneurial.
L’ingénieur est l’auteur d’une cinquantaine de brevets qui ont conduit à la création de plusieurs startups issues de son laboratoire, comme Dartfish ou Illusonic, ainsi qu’à des transferts de technologie par le biais de vente de brevets (Qualcomm). Il encourage activement les jeunes chercheurs à poursuivre ces efforts et commercialiser les résultats de leurs travaux.