thumb|250px|Amphores au château de Bodrum en Turquie.
L’économie sous la Rome antique s'est fortement développée à partir du en même temps que l'expansion territoriale. Cette croissance est due à plusieurs facteurs : d'une part la maîtrise d'un certain nombre de techniques et d'autre part les butins de guerre, les recettes d'imposition, et la main d'œuvre gratuite que constituent les esclaves. Rome a contrôlé de vastes territoires naturels et de grandes ressources humaines sa puissance économique venait principalement du commerce et de l'agriculture. L'effondrement du système financier est une des raisons estimées du déclin de l'Empire romain d'Occident.
La notion d'économie ne recouvre pas le sens actuel (libre échange, libéralisme, etc.) car elle ne relève pas de décision d'État, mais les activités économiques relèvent des activités économiques individuelles et de l'évergétisme si l'on fait abstraction de la monnaie, de la fiscalité, de l'administration essentiellement constituée de l'armée et des fonctionnaires des impôts et de l'approvisionnement de Rome. Même, si sous l'Empire, l'empereur était le premier propriétaire agricole et industriel, les décisions prises par le pouvoir n'avaient que peu d'effet et d'ailleurs n'avaient pas pour objectif d'en avoir. En outre, chaque région et même chaque cité, selon les époques ont bénéficié de situations qui peuvent être fort différentes. La misère pouvait côtoyer l'opulence. Les régions et les cités avaient leur propre système de financement.
Les Romains étaient à l'origine des paysans, cultivant du blé dans les zones drainées. La richesse se mesurait en tête de bétail (pecunia). À partir du , le commerce se développe, sûrement sous le développement du commerce du sel et Rome est fondée. Dès lors la population croît, il se développe un artisanat souvent d'origine étrusque, mêlant des populations latines, sabines, étrusques. Un marché y est tenu tous les neuf jours (Nonae), les paysans se rendaient en ville.